"Noblesse oblige" est la comédie la plus brillante des studios Ealing dont l'activité s'étendit sur une dizaine d'années entre la fin de la seconde guerre mondiale et le milieu des années cinquante. Il s'agit d'un jeu de massacre qui reprend la comptine des "6 petits nègres" (motif récurrent, on le retrouve implicitement dans "Tueurs de dames") et plusieurs codes du film noir. Le premier d'entre eux consiste à adopter le point de vue du serial-killer qui nous offre la confession de ses crimes peu avant son exécution. Le film est donc un long flashback ponctué par les remarques aussi flegmatiques que cyniques de ce narrateur qui est aussi le protagoniste principal de l'histoire. Le deuxième est de lui adjoindre en tant qu'âme sœur une garce blonde, vénale et manipulatrice. Décrit ainsi on se croirait dans "Assurance sur la mort" sauf que le bureau du détective, les chapeaux de feutre et les trench coat sont remplacés par d'élégants châteaux anglais où l'on peut s'entretuer élégamment entre aristocrates. Le film est une satire sociale qui fonctionne à plein régime et où tout le monde en prend pour son grade. Louis, le personnage principal (Dennis Price) est du moins en apparence un arriviste dont l'ascension sociale s'effectue au fur et à mesure qu'il élimine les obstacles qui le séparent de son titre de duc. Sibella (Joan Greenwood), son pendant féminin, cherche avant tout à faire un beau mariage. Quant à la famille d'Ascoyne, elle représente l'aristocratie dégénérée dans toute sa splendeur. Le fait que Alec Guiness joue les 8 rôles est une idée géniale. Cette octuple performance hautement comique n'est pas gratuite. Elle souligne de façon frappante la tare de l'endogamie qui est la reproduction du même. Louis a le tort de représenter l'altérité, le métissage, sa mère a fait une mésalliance avec un chanteur italien et a été reniée par la famille. Ses actes criminels ont pour réelle motivation le désir de vengeance des humiliations, du rejet et du mépris subis par lui et par sa mère. Cela fait de lui une sorte de Monte-Cristo qui en plus de détruire les d'Ascoyne ne s'épargne pas lui-même comme le montre la fin du film.
"Tueurs de dames" est un petit bijou d'humour noir, une comédie à l'anglaise des années 50 à revoir de toute urgence pour tous ceux qui ont envie de voir un film doté d'un vrai bon scénario. Tout miser sur les images est une vision à court-terme car ce sont elles qui vieillissent le plus vite. Les histoires si elles sont bien écrites ne prennent pas une ride.
"Tueurs de dames" qui est en quelque sorte le chant du cygne des studios britanniques Ealing créés à la fin de la seconde guerre mondiale est un film décalé du début à la fin. Il repose sur une association de malfaiteurs totalement improbable se composant d'une vieille dame respectable Louisa Wilberforce (Katie Johnson) et de cinq pieds nickelés du crime qui se font passer pour des musiciens ayant besoin d'une chambre pour répéter. La première sert de couverture aux seconds, le comique naissant dans un premier temps du contraste entre la candeur de la dame filmée en pleine lumière et les têtes de croquemitaine des malfrats noyés dans l'ombre. Le réalisateur s'amuse beaucoup à parodier le style expressionniste avec notamment le chef de la bande, le professeur Marcus (joué par un Alec Guiness qui s'est fait une tête de tordu hilarante à souhait) dont l'ombre évoque à la fois M. le Maudit et Nosferatu fondant sur leur proie. Sauf que cette proie va s'avérer beaucoup plus coriace et imprévisible que prévu. Le retournement de situation façon "tel est pris qui croyait prendre" est jubilatoire, le professeur Marcus s'apercevant trop tard que l'élément humain est le défaut de son plan si parfait. Cette remarque ne vaut pas d'ailleurs que pour Louisa Wilberforce, les malfrats finissent par rejeter l'autorité de leur chef pour n'en faire qu'à leur tête. Ce qui avait commencé comme une entreprise de mystification s'achève donc en jeu de massacre, telle une punition collective qui donne au film un caractère de fable morale. La mécanique parfaitement huilée de l'autodestruction du groupe m'a d'ailleurs rappelé celle des "10 petits nègres" d'Agatha Christie. Un motif récurrent dans les films des studios Ealing. "Tueurs de dames" peut être considéré comme leur chant du cygne, le studio allant disparaître peu de temps après.
Ce film est également l'occasion de voir les débuts de Peter Sellers à l'écran même si son rôle est tout à fait accessoire.
En dépit de son statut de film culte, "La fureur du dragon" est un gros nanar. Entre la réalisation amateuriste, le montage approximatif, le timbre-poste qui tient lieu de scénario, les incohérences, le jeu outré et ridicule des acteurs, la galerie de personnages au cerveau de pois chiche et le cabotinage narcissique de Bruce Lee tout heureux d'exhiber ses pectoraux il y a de quoi hurler de rire à de nombreuses reprises. Et ce même si la rapidité et l'agilité du petit dragon (ou plutôt du chat furieux comme le surnomme mon fils) impressionnent à mains nues, au bâton ou au nunchaku.
Ce qui sauve le film du néant tout comme dans le "Jeu de la mort" est un court-métrage inséré dans le long-métrage. Il s'agit du combat de gladiateurs dans le Colisée (réel ou pas, certaines versions affirment que la scène a été tournée sur place au petit matin, d'autres qu'elle a été reconstituée en studio à Hong-Kong). Comme Bruce Lee, Chuck Norris en fait des tonnes pour intimider son adversaire notamment en exhibant sa pilosité et en secouant sa crinière mais leur combat ne manque pas de panache. Certains évoquent même la perfection cosmique du ying et du yang dans un mandala pour le qualifier.
Comédie burlesque, plans et scènes cartoonesques, réalisation nerveuse en forme de trip hallucinogène, le tout oscillant entre réalité sociale et poésie urbaine, voilà le cocktail explosif concocté par Dupontel. A défaut d'être grand public, ce film brut de décoffrage explore plusieurs voies et offre de beaux moments.
L'hommage au burlesque muet est évident. Le héros est un SDF candide comme Chaplin mais son goût des cascades, notamment en hauteur le rapproche plutôt d'Harold Lloyd. Ces cascades prennent un caractère complètement déjanté qui fait penser aux cartoons, lesquels ne sont finalement qu'une extension du burlesque hors des limites physiques. Le héros s'en prend plein la figure et se relève presque sans une égratignure, certains gags prenant un caractère répétitif comme la dévastation de l'épicerie ou la collision avec le scooter. Enfin beaucoup de scènes drôles ou poétiques flirtent avec le surréalisme et l'absurde comme le commissariat improvisé dans le squat ou les petits spectacles de rue que Marie improvise pour sa fille séquestrée par ses grands-parents. Mais la plus belle idée provient des affiches publicitaires qui prennent vie sous substance psychotrope. Dupontel s'appuie sur la présence au casting de membres de deux troupes maniant cette forme d'humour, l'une française et l'autre britannique: les Deschiens (Yolande Moreau et Bruno Lochet) et les Monty Pythons (Terry Gilliam et Terry Jones).
Cet amalgame ne tourne pas à vide car il est trempé dans la rage. Celle de l'injustice sociale: le héros enfile un costume de policier et devient un justicier qui attaque les possédants pour venir en aide aux plus faibles. La rage du groupe Noir Désir également dont les morceaux ("En route pour la joie", "Seven minutes", "Oublié") innervent le film.
"La Chèvre" est le deuxième film de Francis Veber (après "Le Jouet" en 1976 avec Lino Ventura qui devait d'ailleurs initialement interpréter le rôle de Campana avant de poser des conditions qui rendirent caduque sa participation au film.) C'est aussi l'un de ses plus gros succès avec "Le Dîner de cons" (Villeret devait d'ailleurs jouer à l'origine le rôle de Perrin mais Lino Ventura s'y était opposé, pfff...). C'est enfin le premier volet de sa trilogie avec le duo Depardieu/Richard (les deux autres étant "Les Compères" et "Les Fugitifs"). Et enfin c'est le film qui révéla le potentiel comique de Depardieu, lequel était jusque là cantonné aux rôles dramatiques.
Veber montre dans ce film à l'efficacité imparable qu'il connaît les secrets (je préfère parler de secrets que de recettes) de la comédie fondée sur une savante mécanique et sur l'art du décalage. La mécanique comique de "La Chèvre" fonctionne avec une efficacité redoutable. Le duo Perrin/Campana est comparable à celui de l'auguste et du clown blanc, la drôlerie des maladresses du premier étant décuplée par les expressions incrédules ou furieuses du second grâce au jeu du champ et du contrechamp. D'autre part, cette opposition de caractères est aussi une opposition d'univers. D'un côté le monde logique et rationnel de Campana qui ne croit qu'aux faits. De l'autre le fonctionnement irrationnel et fantaisiste de Perrin, sorte de Pierrot lunaire un peu rêveur. Cette opposition est celle de deux facettes de l'humain. La première survalorisée car si elle rassure et contrôle, elle limite aussi comme le montre l'échec initial de l'enquête sur la disparition de la petite Bens. La seconde nettement plus refoulée car elle demande lâcher-prise, abandon et humilité face à ce qui nous échappe. Pourtant c'est l'alliance des deux hommes (et donc de ces deux facettes) qui permettra de faire aboutir l'enquête histoire de rappeler au passage que l'homme marche sur deux jambes.
"Avant 1914 (...) il n'y avait pas de permis, pas de visas, pas de mesures tracassières (...) C'est seulement après la guerre que le national-socialisme se mit à bouleverser le monde, et le premier phénomène visible par lequel se manifesta cette épidémie morale de notre siècle fut la xénophobie: la haine ou tout au moins, la crainte de l'autre. Partout on se défendait contre l'étranger, partout on l'écartait." (Stéphan Zweig, Le monde d'hier, référence revendiquée ainsi que le reste de son œuvre par Wes Anderson comme source d'inspiration majeure pour "The Grand Budapest Hôtel.")
M. Gustave (Ralph Fiennes) un "homme d'hier", concierge au Grand Budapest Hôtel dans les années 30 refuse d'admettre que son monde s'est écroulé. Face aux distinctions de classe, à la montée du nationalisme et de la violence totalitaire, il tente de dresser les remparts dérisoires de ses manières dinstinguées, symbolisées par son parfum, "l'air de panache". Mais dans Le monde d'hier, Zweig constate avec désespoir l'échec de la civilisation (échec prédit par son ami Freud) face à la barbarie. M. Gustave ne peut pas gagner face à des soldats armés jusqu'aux dents qui persécutent son protégé d'origine immigrée, Zéro Mustapha dont les papiers ne sont pas en règle. L'ironie de l'histoire étant que Zéro Mustapha prendra la place de son mentor et deviendra à son tour un homme d'hier, tentant de préserver un peu du lustre passé de l'hôtel, dépouillé de son luxe et vidé de ses clients sous l'ère soviétique.
M. Gustave/Zéro Mustapha, c'est en quelque sorte Wes Anderson lui-même. Son film traverse toutes les guerres d'anéantissement du XXeme siècle et se situe dans l'un de ses épicentres: l'Europe centrale et orientale, entre "Rhin et Danube". Mais il tente de s'en protéger par toutes sortes d'illusions: décor d'opérette, style de vignettes de BD ligne claire à la Hergé (on est pas loin de la Syldavie), effets cartoon à gogo, situations décalées et burlesques, tout est fait pour nous distraire et nous faire oublier la noirceur du propos. Jusqu'à ce que les personnages finissent assassinés ou meurent sans descendance, Et qu'il ne reste plus rien de l'hôtel, lui aussi anéanti. Alors on se rappelle le sort de l'un des plus grands écrivains du XXeme siècle qui vécut et s'épanouit dans une Vienne cosmopolite avant de voir son monde s'écrouler sous la botte nazie et qui finit suicidé quelque part à Petropolis en 1942. Sans descendance.
"Martin se la raconte" est une mini-série de "Cars Toon". Elle comporte trois saisons au nombre d'épisodes variable. Il y a 11 épisodes en tout:
Saison 1 :
Martin à la rescousse.
Martin le grand.
El Martindor.
Saison 2 :
Martin Volant Non Identifié.
Tokyo Martin.
Martin poids lourd.
Heavy Metal Martin.
Martin lunaire.
Martin détective privé.
Saison 3 :
Air Martin.
Martin remonte le temps.
La série est dérivée du premier film "Cars". Elle était destinée à l'origine à être diffusée sur le web via le portail Disney sous le titre "Les grands contes de Martin". C'est pourquoi la durée varie d'un épisode à l'autre, le web étant moins contraignant que la télévision. Certains durent 2 minutes, d'autres 6 minutes. En France, elle a été diffusée par TF1 en 2009 avant de sortir en DVD en 2010 sous le titre "Martin se la raconte".
Chaque épisode de la série, fort bien troussé, obéit à des codes narratifs identiques (du moins pour les trois premières saisons). Martin raconte à Mc Queen ce qui semble être un très gros bobard dans lequel il est (au choix):
-Toréador
-Chanteur d'un groupe heavy metal
-Astronaute
-Cascadeur
-Pompier et docteur
-Catcheur
-Détective privé
-Voiture de course
-Voiture volante non identifiée
-Avion voltigeur
-Machine à voyager dans le temps (avec pour référence "Retour vers le futur") (1985)
Flash Mc Queen interrompt le délire de Martin en lui disant que c'est n'importe quoi. C'est alors que Martin introduit son ami "tu étais là toi aussi." Mc Queen est le plus souvent ridiculisé ou placé en situation d'infériorité ce qui met en valeur Martin. Les rôles sont donc inversés: Martin est le héros et Flash son faire-valoir.
Evidemment Mc Queen ne se souvient de rien. La conviction du spectateur selon laquelle Martin est le nouveau Pinocchio (sa devise au début de chaque épisode est "si je mens, je pers une dent") est renforcée mais c'est alors qu'un personnage du récit apparaît devant nos yeux, jetant le doute.
A noter que le court-métrage en bonus du DVD du premier Cars "Martin et la lumière fantôme" avait été intégrée à cette série TV alors qu'il n'en fait pas partie. Les principes narratifs y sont en effet très différents. Il en va de même de la quatrième saison de "Cars Toon", "Les contes de Radiator Springs".
Je n'aime pas l'expression "feelgood movie" (de quel droit décide-t-on des réactions émotionnelles du spectateur à sa place?) mais c'est une expression qui conviendrait bien à ce film en forme de délicieuse gourmandise. Une quinzaine d'années après leur dernière collaboration, le couple Allen-Keaton se reforme le temps d'un film et leur complicité est un plaisir de tous les instants. Allen qui était alors en pleine séparation conflictuelle avec Mia Farrow a dû trouver une formidable compensation à ses problèmes en faisant tourner son ancienne muse.
Pour le reste, cette parodie comique de grands films noirs (Assurance sur la mort de Billy Wilder et La Dame de Shanghai d'Orson Welles) qui donne lieu à quelques scènes très réussies, drôles ou spectaculaires est le moyen d'interroger la vie de couple au long cours. Comment éviter l'usure du quotidien, l'enlisement dans la routine? En prenant des risques et en se surprenant constamment semble répondre Woody Allen. À l'image du personnage de Diane Keaton et de ses complices (Alan Alda et Angelica Huston), le goût du jeu (ici un Cluedo live) est un moyen de conserver l'éternelle jeunesse, seul ou à deux. Woody Allen s'est peut-être également souvenu que Billy Wilder avait réalisé ses comédies les plus drôles comme un antidote au désespoir.
Une des meilleures comédies françaises de ces dernières années. Albert Dupontel a une vraie personnalité et une excellente maîtrise du langage cinématographique (le plan-séquence inaugural a été remarqué de même que les séquences tordantes du vol filmées et montées à la Jeunet). La durée est resserrée au maximum pour éviter les longueurs, la narration est enlevée, le ton est incisif, parfois vachard, parfois tendre et n'hésite pas à s'aventurer sur des terrains risqués (humour noir, gore, absurde à l'image de ce dialogue hilarant "Vous avez raison, je vais ouvrir l'œil! Ah ben non, surtout pas, fermez-les de peur qu'il vous les bouffe.") L'interprétation est remarquable du premier au dernier rôle. Sandrine Kiberlain révèle des qualités comiques insoupçonnées (qui ont complètement changé l'image que j'avais d'elle) Dupontel est excellent tout comme Benoît Marié en avocat bègue. Les caméos de Jean Dujardin parlant la langue des signes (un hommage à "The Artist"?) et de Terry Gilliam, le "père spirituel" de Dupontel qui joue un cannibale (Meatson!!) aux mains tatouées "Love" et "Eat" (Des références fortuites au "Silence des agneaux" et à la "Nuit du chasseur"? Mon œil!) sont à mourir de rire. Et soulignons que Dupontel connaît ses classiques en faisant jouer une authentique juge, Michèle Bernard-Requin, célèbre pour ses prestations dans les films de Raymond Depardon. Il aurait eu d'ailleurs l'idée du scénario de "9 mois ferme" après avoir vu "10eme chambre -Instants d'audience". Un scénario primé aux César tout comme la formidable prestation de Sandrine Kiberlain. Cette filiation tout comme celle de Gilliam permet de comprendre que derrière la farce il y a un esprit critique qui s'exprime sur les dysfonctionnements d'une institution kafkaïenne prête à dénicher des coupables idéaux plutôt que d'enquêter sérieusement ou de juger impartialement. Le cas social délinquant multirécidiviste fait un parfait criminel ce qui économise temps et argent.
Le seul tout petit reproche que j'aurais à faire à ce film, ce sont ses 5 dernières minutes. La chute est un peu bâclée. Mais ce n'est pas grave tant le reste est parfait.
La question que je me pose toujours devant ce film est la suivante: "Où sont passés les studios Pixar?" Si ce n'était la qualité technique visuellement bluffante et le retour de personnages que nous savons appartenir à leur univers, le film pourrait aussi bien être un Disney (ceux-ci ayant racheté Pixar ont d'ailleurs produit leurs propre dérivé de Cars, la saga spin-off Planes, affligeante), un Dreamworks ou un Illumination. La faute à un scénario premier degré favorisant le remplissage, la morale convenue, les clichés éculés et les blagues à la consistance de pudding au détriment d'un vrai travail de fond. Résultat: un gros jouet coloré qui n'apporte rien. Les enfants s'en détachent très vite et les adultes s'ennuient ferme. Cette absence d'identité propre, de personnalité est d'autant plus incompréhensible que les studios abordent habituellement dans leurs films d'animation les sujets graves (avec maestria qui plus est): l'oubli, l'abandon, la mort, le désespoir. C'est ce qui leur donne leur profondeur et par conséquent leur immortalité. Il y avait pourtant de quoi faire avec la mort des doubleurs de Doc Hudson en VO et VF. Mais non, le sujet est escamoté. Aucune explication ne nous est fournie sur la disparition de Doc Hudson comme au "bon vieux temps" où pour ne pas "traumatiser" ces chères "têtes blondes" (comme si tous les enfants étaient blonds!!), on censurait la mort du petit prince des collines dans "Candy."
Heureusement, la suite a montré notamment avec "Vice-Versa" que "Cars 2" n'avait été qu'un incident de parcours et que si Pixar avait bel et bien un pied englué dans le business bas de gamme, l'autre restait connecté aux étoiles. Pour le moment.
Analyse de classiques et de films récents par une passionnée du 7eme art. Mes goûts sont éclectiques, allant de la nouvelle vague française au cinéma japonais (animation incluse) en passant par l'expressionnisme allemand et ses héritiers et le cinéma américain des studios d'Hollywood aux indépendants.