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Articles avec #studios pixar tag

Le Rendez-vous galant de Carl (Carl's date)

Publié le par Rosalie210

Bob Peterson (2023)

Le Rendez-vous galant de Carl (Carl's date)

Jusqu'en 2018, les studios Pixar proposaient à chaque sortie de leur dernier long-métrage un court-métrage en première partie. Mais les années Covid et la politique du groupe Disney consistant à sortir les nouveautés Pixar directement sur leur plateforme de streaming à partir de 2020 semblait avoir tué cette tradition. La décision de revenir à la salle de cinéma avec "Buzz l'éclair" (2022) puis "Elementaire" (2023) a entraîné également un changement vis à vis des autres contenus produits par le studio à la lampe. Ainsi à l'origine, "Le rendez-vous galant de Carl" faisait partie d'une série dérivée de "Là-haut" (2008), "Bienvenue chez Doug" (2021) qu'il devait clôturer et devait sortir sur Disney + pour la Saint-Valentin ce qui explique son sujet.

Que dire de ce court-métrage présenté avant "Elementaire" (2023)? Qu'il suscite la sympathie, forcément puisqu'on y retrouve Carl et Doug qui l'aide à se préparer à un rendez-vous galant qu'il a pris sans s'en rendre compte. Le sujet de fond qui traverse toute l'oeuvre de Pixar et qui est le deuil est abordé mais pas creusé au profit du potentiel comique un peu facile généré par les conseils en drague "canine" de Doug et les efforts de Carl pour paraître plus jeune (parfum, teinture). Quant on sait ce que représente Ellie pour Carl dans "Là-haut" (2008), on a du mal à croire qu'il se décide sur un simple malentendu à tenter de tourner la page. On ne retrouve pas le caractère renfrogné du personnage d'origine. Et en plus le film qui se résume presque entièrement à un tête à tête dans une pièce s'arrête avant que l'on ne voit le résultat de ses efforts. Oubliable.

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Elémentaire (Elemental)

Publié le par Rosalie210

Peter Sohn (2023)

Elémentaire (Elemental)

Pixar m'a beaucoup manqué. Depuis "Soul" qui m'avait déçue, je n'y étais pas retourné et pourtant j'ai Disney +. Mais les studios Pixar racontent des histoires trop fondamentales pour être cantonnés à un robinet consumériste qui détruit l'expérience culturelle collective. Ce retour en salles avec un film original est donc une excellente nouvelle même si elle est déjà ternie par l'insuccès du film aux USA. Au moins aura-t-il fait la clôture du festival de Cannes qui a manifesté une remarquable constance dans son refus d'adouber le cinéma sur plateforme.

On a beaucoup décrit "Elémentaire" comme un croisement entre "Zootopie" pour l'esthétique de la ville (inspirée de New-York) et "Vice-Versa" pour le principe consistant à donner corps à l'intangible. C'est exact. L'influence des studios Ghibli pourtant cités à travers le nom d'un personnage n'a en revanche pas été analysée et c'est bien dommage. En effet Flam et ses parents doivent beaucoup esthétiquement à Calcifer, le "principe actif" qui fait tenir debout le "Château ambulant" alors que les métamorphoses de Flack ne sont pas sans rappeler celles de "Ponyo sur la falaise". Si ces deux personnages peuvent se rencontrer c'est justement parce que leur enveloppe corporelle est plastique. A condition de ne pas être soumis à des conditions extrêmes, l'eau et le feu ne s'annulent pas mais se complètent selon le principe du ying et du yang. Le film doit donc beaucoup (comme nombre de films Pixar) à la culture asiatique et Peter Sohn le réalisateur qui est d'origine coréenne a justement injecté beaucoup de son histoire personnelle dans le film. Les flamboyants y jouent le rôle des réfugiés climatiques quelque peu ghettoïsés dans une ville qui est davantage faite pour les trois autres éléments (l'air avec ses personnages-nuages et la terre avec ses plantes en pot vivantes auraient mérités un traitement plus approfondi: un deuxième volet ne serait pas de trop d'autant que Peter Sohn a réalisé en 2009 un court-métrage, "Passages nuageux" qui préfigure les personnages maîtres de l'air de "Elémentaire"). Flam représente l'enfant d'immigré tiraillée entre sa loyauté vis à vis des rêves de ses parents et ses aspirations propres. Flack est lui issu d'une famille aisée et ouverte d'esprit ce qui explique qu'innover ne lui fait pas peur. On remarque également que l'équipe s'est amusée à inverser les stéréotypes de genre. Flam est impulsive et intrépide alors que Flack est doux, empathique et déploie des torrents de larmes façon cartoon chaque fois que l'occasion se présente. 

Même si l'histoire d'amour peut surprendre dans un univers qui s'est surtout surpassé dans son analyse du deuil, ce thème n'est pas complètement absent de "Elémentaire". Car pour s'intégrer, il faut muer comme le montrait avec tant de brio "Vice Versa" donc abandonner quelque chose de soi. Dans nombre de leurs films ("Monstres et Cie", "Cars"), les studios Pixar ont évoqué les quartiers d'immigrés, essentiellement d'origine italienne tenant des commerces. Le père de Flam qui a dû rompre avec son père pour émigrer possède une échoppe qu'il souhaite léguer à sa fille. Mais en rencontrant la famille de Flack, Flam se découvre un talent d'artiste verrière. Quant on disait que le film avait une portée personnelle...

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Soul

Publié le par Rosalie210

Pete Docter et Kemp Powers (2020)

Soul

"Soul", le dernier-né des studios Pixar qui devait initialement sortir au cinéma le 19 juin 2020 se retrouve finalement sur la plateforme de streaming Disney + pour noël. Ce n'est pas forcément une bonne nouvelle car jusqu'à présent ce système sans doute trop individualiste a échoué à créer une mémoire collective. Or les films Pixar font partie d'un précieux patrimoine qu'il serait dommage de voir ainsi privatisé.

Cette réflexion faite, le film se situe dans la continuité des précédents opus de Pete DOCTER, "Monstres & Cie" (2002), "Là-haut" (2008) et surtout "Vice-versa" (2015). Très conceptuel et métaphysique, il m'a fait penser à la pièce de théâtre "L'Oiseau bleu" de Maurice Maeterlinck qui date du début du XX° siècle et a été plusieurs fois adapté au cinéma. Elle relate le voyage de deux enfants au pays des morts mais également au pays des "pas encore-nés". De fait l'histoire de "Soul" raconte la rencontre entre une âme neuve pas encore incarnée mais qui n'attend rien de la vie avant même de l'avoir commencée et d'un homme pas encore tout à fait mort qui s'y accroche désespérément parce qu'il pense ne pas encore avoir vraiment vécu. Pour enrichir encore ce canevas, le titre "soul" (âme) se réfère également à la musique jazz dont le héros qui est afro-américain (une première chez Pixar) est passionné.

Sur le plan formel, le film est comme "Vice-versa" (2015) novateur en trouvant des traductions graphiques de concepts ou d'expériences cérébrales, psychologiques ou sensorielles comme la déconnexion de soi (transe ou névroses), l'EMI et l'au-delà (pas d'enfer ni de paradis mais un grand tout cosmique dans lequel les âmes se fondent) sans parler d'un mélange de personnages métaphysiques en 2D qui font penser aux tableaux de Picasso en version stylisée et d'autres en 3D. Sur le plan narratif, c'est plus confus avec de nombreuses bonnes idées pas pleinement exploitées et des passages convenus. La fin en particulier est très politiquement correcte. Bref "Soul" est un chaudron bouillonnant mais pas un film pleinement abouti.

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En Avant (Onward)

Publié le par Rosalie210

Dan Scanlon (2020)

En Avant (Onward)

"En Avant" est un film que j'aurais dû voir le dimanche 15 mars 2020. Evidemment c'était déjà trop tard, les cinémas ayant fermé la veille au soir. Heureusement les films qui étaient en cours d'exploitation ont été reprogrammés et j'ai donc décidé de retenter ma chance, cette fois avec succès.

Bien que je n'en attendais pas grand-chose au départ étant donné les critiques assez tièdes que j'avais pu lire, je vais voir au cinéma tous les films Pixar dès leur sortie. En effet, il s'agit d'un studio qui a accouché d'une impressionnante série de chefs d'oeuvre dans les années 2000. Les années 2010 ont été plus chaotiques avec dans la première moitié de la décennie une nette perte d'inspiration voire d'identité au point de ne plus être capable de se démarquer de leur maison-mère depuis 2006, Disney. Par exemple aucune différence entre "Planes" (Disney) et "Cars 2" (le plus mauvais film des studios Pixar), une pléthore de suites dispensables à l'exception de celles de "Toy Story", une morale conservatrice disneyienne dans "Le voyage d'Arlo" et dans "Rebelle" clonée sur les princesses Disney. Fort heureusement, les studios se sont ressaisis avec deux nouveaux chefs d'oeuvre "Vice-Versa" et "Coco" et ont promis d'abandonner les suites au profit de projets originaux ce qui est une excellente nouvelle.

Sans atteindre le niveau de "Vice-Versa" ou de "Coco", "En Avant" s'avère être au final une très belle surprise. L'univers de fantasy dans lequel se déroule l'histoire sert à nous parler de façon quelque peu décalée et amusante de notre monde actuel marquée par le désenchantement et l'absence de repères. L'histoire de ces deux frères qui partent en quête de retrouvailles avec leur père défunt et de réenchantement du monde se situe dans la lignée des films précédents. Belles idées de faire revivre ce père absent à travers les traces qu'il a laissé (photos, enregistrement audio, vêtement, lettre, baguette magique) puis sous forme d'un drôle de fantôme doté de jambes mais sans tête ni buste. Les photos qui isolent le père du reste de la famille sont là pour démontrer que Ian et Barley se sont construits sans lui. Un vide matérialisé par le demi-être qu'ils traînent derrière eux et à qui ils ont donné l'apparence d'un pantin désarticulé burlesque (ou d'un doudou géant). Ils rejettent en effet le modèle proposé par leur beau-père (surnommé de manière très significative "le petit copain de maman") qui en tant que policier incarne l'autorité répressive alors que les deux garçons sont anti-conformistes (au passage combien d'anime sortent du schéma papa-maman-enfants pour proposer d'autres modèles de famille?) Ian qui manque de confiance en lui et se cherche un mentor découvre au fil de son périple bien mieux qu'à conduire ou maîtriser la magie. Il découvre que son point de repère, c'est son grand frère, Barney ("tu ne me chercherais pas si tu ne m'avais pas déjà trouvé") et c'est d'autant plus émouvant qu'il l'a jusque là toujours considéré comme un loser avec son look geek et ses goûts idoines pour l'héroïc fantasy et les jeux de rôles. Mais le passage de relai de la fin est clair, le père à l'ancienne a vécu.

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La Légende de Mor'du (The Legend of Mor'du)

Publié le par Rosalie210

Brian Larsen (2012)

La Légende de Mor'du (The Legend of Mor'du)

Complémentaire du film "Rebelle", "La Légende de Mor'du" réussit l'exploit de tirer encore vers le bas un long-métrage que je considère comme l'un des moins intéressants (et personnels surtout) du studio à la lampe. Personne n'est dupe, la réalisation du court-métrage est bâclée et semble relever davantage du recyclage de story board que d'un film d'animation. Quant à l'histoire, elle enfonce le clou du message rétrograde de "Rebelle": quatre frères dont un méchant qui, mécontent de ne pas hériter de la totalité du royaume bascule dans la haine fratricide et y entraîne le royaume avec lui. On peut résumer ainsi la moralité destinée à l'édification des jeunes: "Employer la force n'entraîne que des malheurs, voyez ce qui arrive quand on choisit de poursuivre un but égoïste plutôt que de réparer les liens familiaux. Suivez plutôt l'exemple de Mérida". Bref on nage en pleine leçon moralisatrice Disney bien infantilisante à une époque où-celui ci exerçait une telle emprise sur le studio Pixar qu'il avait racheté qu'il menaçait jusqu'à son identité et sa créativité pour en tirer un maximum de bénéfices à court-terme (ce qui passait notamment par le "consensus mou"). Heureusement des pépites comme "Vice-Versa" ou "Coco" réalisées récemment ont démontré que les studios Pixar n'avaient pas dit leur dernier mot et heureusement car il s'agit d'un vivier créatif parmi les plus stimulants de ces trente dernières années.

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QG de soirée (Party Central)

Publié le par Rosalie210

Kelsey Mann (2014)

QG de soirée (Party Central)

L'idée de "Party Central" devait à l'origine être incluse dans le film "Monstres Academy" mais finalement elle devint un court-métrage à part entière projeté juste avant "Operation Muppets" de Disney (un détail éloquent qui souligne à quel point dans la première moitié des années 2010 les studios Pixar étaient menacés dans leur identité par l'influence de la firme Disney, une influence se faisant ressentir à plusieurs niveaux: scénarios convenus de "Rebelle" ou "Le Voyage d'Arlo", multiplication des suites et des produits dérivés jusqu'à l'overdose comme pour "Cars" etc.). Réalisé par Kelsey Mann, l'un des scénaristes de "Monstres Academy" il combine l'univers estudiantin du film avec le franchissement des portails de "Monstres et Cie" pour un résultat inventif de bout en bout, très amusant et parfaitement rythmé (et que je trouve meilleur que "Monstres Academy" lui-même!). Les Oozmaa Kappa organisent une fête d'intégration pour Bob et Sulli mais personne ne vient. Ces derniers montent alors un plan pour "transférer" ni vu ni connu les étudiants partis faire la fête dans un endroit branché jusque dans leur salon à l'aide de deux portails et de divers stratagèmes pour les attirer. L'espace entre les deux portails donnant sur une chambre parentale, les réactions de ces derniers aux incursions de plus en plus bruyantes des monstres constituent un élément comique majeur du film. Ils finissent par être replongés en enfance quand les monstres étaient sous leur lit.

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Les 500 miles 1/2 de Radiator Springs (The Radiator Springs 500 1/2)

Publié le par Rosalie210

Rob Gibbs et Scott Morse (2014)

Les 500 miles 1/2 de Radiator Springs (The Radiator Springs 500 1/2)

Quatrième épisode de la quatrième saison des "Cars Toon" sous-titrée "Les Contes de Radiator Springs", ce court-métrage de six minutes nous offre une course tout-terrain entre Flash McQueen et quatre voitures Baja hors-la-loi dans un univers de western spaghetti. Il s'agit de défendre l'honneur du fondateur de la ville, Stanley dont les voitures Baja se sont moquées. La touche humoristique est assurée par Martin qui avec ses directives peu claires les envoie dans un itinéraire bis qui n'est pas de tout repos et offre quelques moments assez drôles grâce au montage alterné (qui montre le décalage entre le vrai parcours de la course et le parcours parallèle suivi par les coureurs). Ainsi sans le vouloir, Martin donne une bonne leçon à l'hubris des voitures Baja (qui sert également de piqure de rappel à Flash McQueen qui au début de "Cars 1" partageait leur mentalité arrogante). C'est donc un court-métrage certes léger mais divertissant et moins bête que "Cars 2". 

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Rex, le roi de la fête (Partysaurus Rex)

Publié le par Rosalie210

Mark Walsh (2012)

Rex, le roi de la fête (Partysaurus Rex)

"Rex, le roi de la fête" est le troisième court-métrage de la série "Toy Story Toons" après "Vacances à Hawaï" et "Mini Buzz". Il apporte un éclairage original et sympathique sur un sujet jusqu'ici non traité par la série: les jouets de bain qui n'existent qu'un quart d'heure par jour, lorsque leur propriétaire les utilise pour égayer le moment qu'elle passe dans la baignoire. Mais sans eau, ils ne peuvent plus se mouvoir et rongent leur frein. Du moins jusqu'à ce que Bonnie ait l'idée d'emmener Rex dans le bain avec eux. Celui-ci est esseulé car les autres jouets l'accusent de se comporter en rabat-joie. Il a donc l'idée de mettre ses nouveaux copains dans sa poche en leur faisant plaisir, quitte à se montrer trop complaisant avec eux et à ne plus contrôler la situation. L'idée très drôle du court-métrage est de transformer le bain en rave-party (inspirée des fêtes d'Ibiza) avec musique techno (composée par Brian Transeau) et lumière noire. On y croit grâce à la maîtrise technique du studio et les moyens employés pour y parvenir sont très astucieux (bain moussant, jouets lumineux, passoire, robot musical etc.) Rex joue les DJ et est rapidement dépassé par le processus qu'il a enclenché, la baignoire se déréglant au fur et à mesure que le niveau d'eau et de mousse monte en puissance à l'image de l'intensité de la fête.

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Lava

Publié le par Rosalie210

James Ford Murphy (2015)

Lava

"Lava" relève davantage dans son style de Disney que de Pixar. D'abord parce qu'il s'agit d'un court-métrage musical (alors que la plupart des Pixar sont dépourvus de paroles et donc a fortiori de chansons), ensuite parce que l'histoire, très convenue tourne autour de cette brûlante question: un jour ma princesse viendra-t-elle? En attendant ce jour radieux, le volcan s'érode jusqu'à disparaître au fond de l'océan juste au moment où sa dulcinée jaillit hors des flots. La même chanson (bien niaise et martelée pendant 7 minutes non stop) suffit à réunir "Uku" et "Lele", le jeu de mots pas très fin est à l'image du court-métrage lui-même. Heureusement l'aspect visuel du film assez paradisiaque rattrape un peu son intrigue convenue et sa chanson répétitive qui casse des oreilles. Mais ce n'était pas vraiment le court-métrage qui convenait le mieux pour introduire 'Vice-Versa" qui lui était profondément novateur tant dans son intrigue que sur le plan formel. 

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Premier rendez-vous? (Riley's First Date)

Publié le par Rosalie210

Josh Cooley (2015)

Premier rendez-vous? (Riley's First Date)

Ce court-métrage hilarant et parfaitement rythmé qui se situe un an après le génial "Vice-Versa" (2015) donne un avant-goût de ce que pourrait donner une suite centrée sur la puberté de Riley. Pour mémoire le concept de "Vice-Versa" est de nous faire visualiser les émotions primaires des protagonistes sous la forme de cinq petits personnages qui se logent dans leur cerveau: joie, tristesse, colère, peur et dégoût.

Le court-métrage n'est cependant pas tant centré sur les émotions de Riley que sur celles de ses parents ce qui est encore beaucoup plus drôle, les adultes ayant tendance à se composer une façade de maîtrise qui ne résiste pas à l'examen de ce qui se passe dans leur tête. De fait, ils ont bien du mal à gérer ce qu'ils prennent pour le premier rendez-vous amoureux de leur fille. Entre le père jaloux dominé par les émotions de colère et de peur (mais qui cache quelques souvenirs de jeunesse très amusants), la mère qui veut parler djeun's et Jordan, le potentiel petit copain assez peu loquace mais très barré dans sa tête (vue comme un skatepark) on ne s'ennuie pas un instant. D'autant que si la musique adoucit les mœurs, il est amusant que ce soit celle de AC/DC qui retentisse à nos oreilles ^^. Le film est réalisé par Josh Cooley scénariste sur "Vice-Versa" et qui vient de s'illustrer pour la première fois dans la réalisation d'un long-métrage avec "Toy Story 4" après la défection de John Lasseter.

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