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Articles avec #studios pixar tag

Passages Nuageux (Partly Cloudy)

Publié le par Rosalie210

Peter Sohn (2009)

Passages Nuageux (Partly Cloudy)

Présenté en première partie de "Là-Haut" et aujourd'hui disponible dans les bonus du DVD, "Passages nuageux" en est le complément idéal. Il s'agit avant tout d'un hommage à "Dumbo", le film préféré de John Lasseter. On voit en effet tout comme dans le film de Disney des cigognes apporter des bébés à leurs propriétaires. Et comme dans "Dumbo" il y a un vilain petit canard. Sauf qu'il ne s'agit pas seulement du bébé, il s'agit aussi de celui qui le fabrique! Car la belle idée de Peter Sohn (réalisateur et scénariste) est de montrer d'où viennent les bébés: directement des nuages! Ceux-ci sont anthropomorphisés et confectionnent de leurs mains (et avec un peu de magie produite par la foudre) toutes sortes de bébés plus mignons les uns que les autres. Sauf dans le cas de Gus: lui ne fabrique que des monstres. Au grand dam de sa cigogne attitrée, Peck qui en subit les conséquences. Le duo Peck et Gus de par sa complicité et sa complémentarité rappelle d'autant plus Bob et Sully de "Monstres & Cie" que l'idée de la fabrique imaginaire est commune aux deux films. On peut également penser à une version aérienne du "Monde de Nemo" où le partenariat entre le poisson-clown et l'anémone de mer est remplacé par celui de la cigogne et du nuage.

Mêlant humour, poésie et émotion, "Passages nuageux" est un petit bijou. Un de plus dans la longue liste des réussites du studio et le meilleur antidote à la laideur (visuelle et morale) d'un "Baby Boss".

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Là-Haut (Up)

Publié le par Rosalie210

Pete Docter et Bob Peterson (2009)

Là-Haut (Up)

"Là-haut" possède une introduction si exceptionnelle qu'elle ternit le reste du film, beaucoup plus classique. En quelques minutes, on voit défiler 40 ans de la vie d'un couple aimant mais qui n'a pu s'accomplir pleinement. Carl et Ellie n'ont pas pu avoir d'enfant et les aléas de la vie les ont empêché à plusieurs reprises de faire des économies pour leur projet de grand voyage en Amérique du sud. Lorsque Carl parvient enfin à acheter les billets, c'est trop tard pour Ellie. Alors plutôt que de se laisser enfermer en maison de retraite et de voir les promoteurs détruire la maison où il a tous ses souvenirs, Carl décide de l'emporter jusqu'aux chutes du Paradis à l'aide de milliers de ballons gonflés à l'hélium. Une sorte de "mission suicide" pour "rejoindre sa femme au ciel" selon Peter Docter, le réalisateur du film (également réalisateur de "Monstres et Compagnie" et "Vice Versa").

Et voilà comment en quelques minutes, le spectateur se prend une grosse claque de la part d'un studio qui sait parler de la fuite du temps, de la perte, du deuil et de la mémoire mieux que personne. A cela s'ajoute une poésie visuelle digne du court-métrage que Terry Gilliam a réalisé pour "Le Sens de la vie", "The Crimson Permanent Assurance" où de vieux employés maltraités par les jeunes loups de la finance transformaient leur immeuble de bureaux en bateau pirate.

Malheureusement, la suite du film est plus conventionnelle. On se retrouve devant un récit d'aventures un peu trop balisé avec des animaux à protéger d'un méchant (le héros de jeunesse de Carl qui doit affronter une grosse désillusion) et un petit scout rondouillard en mal de père qui cherche à se faire adopter. C'est pour lui que Carl renonce à la mort (il abandonne la maison dans son désert du bout du monde) et retourne à la civilisation. Cette intrigue un peu téléphonée était sans doute un compromis nécessaire pour faire accepter un héros aussi atypique dans le cinéma d'animation.

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Monstres & Cie (Monsters, Inc.)

Publié le par Rosalie210

Pete Docter (2001)

Monstres & Cie (Monsters, Inc.)

La peur du monstre nocturne caché dans le placard ou sous le lit est une terreur enfantine universelle dont se nourrit Monstropolis pour s'alimenter en énergie. Mais dans le monde coloré de Pixar, ce sont moins les enfants qui ont peur des monstres que les monstres qui ont peur des enfants! Un renversement de situation particulièrement amusant. Mais le film, absolument génial, est bien plus que ça. Il parle avec beaucoup de tendresse de l'apprivoisement mutuel d'une petite fille surnommée "Bouh" et de Sully, "Terreur d'élite" à la fourrure soyeuse (un régal pour les yeux et un prodige technique de la firme) qu'elle appelle "Minou". Leur lien quasi-filial bouleverse l'ordre établi. Sully s'affranchit du rôle que la société veut lui faire jouer alors que son inséparable comparse, Bob, le petit cyclope vert malin mais chétif trouve sa place en découvrant que l'énergie comique est 10 fois plus puissante que celle de la peur.

"Monstres et Cie" est sans doute le film le plus chaplinesque des studios Pixar. On pense au "Kid" évidemment d'autant que "Bouh" est un personnage de pantomime qui ne s'exprime que par onomatopées. Mais le film est également proche des "Temps modernes". L'usine à cris qui emploie Sully et Bob menace de broyer Bouh dans ses engrenages et tous trois se retrouvent pris à la fin dans un roller coaster qui n'est autre qu'un rail de chaîne de montage!

Et puis il y a le symbole omniprésent de la porte qui est profondément ambivalent. Elle représente l'interface entre le monde des chambres d'enfant et celui de l'usine des monstres, la peur de l'inconnu mais aussi la nécessité de protéger son intimité face aux intrusions indésirables. La scène des toilettes est d'autant plus significative que Bouh est une petite fille. Celles-ci ont plus de difficultés que les garçons à se protéger pour se soulager dans l'espace public ce qui explique qu'elles sont beaucoup plus sujettes qu'eux aux infections urinaires.

Le film (qui n'est que le quatrième long-métrage de la firme) est bourré de clins d'œil aux œuvres passées mais aussi à venir. Dans la chambre de Bouh, on distingue le ballon de "Luxo Jr.", Jessie de "Toy Story 2" mais aussi Nemo, le poisson-clown qui succèdera à Bob et Sulli. Lorsqu'ils passent à travers les portes, on reconnaît le Mont Fuji et la tour Eiffel, allusion à l'amour que l'équipe Pixar porte au Japon et à la France, les deux autres géants de l'animation mondiale. On pense également à l'univers de "Ratatouille". 

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La nouvelle voiture de Bob (Mike's new car)

Publié le par Rosalie210

Pete Docter, Roger Gould (2002)

La nouvelle voiture de Bob (Mike's new car)

A l'origine, ce court-métrage devait être la dernière séquence de "Monstres et Cie." Mais elle fut coupée au montage et transformée en un irrésistible petit court-métrage burlesque. La qualité technique est identique au film (et pour cause) et au niveau du contenu, ce court se suffit très bien à lui-même. La voiture high-tech tout-terrain sert de catalyseur comique. En 4 minutes, Bob et Sulli expérimentent à peu près toutes les galères possibles et imaginables lié à cet engin dernier cri. On peut y lire en filigrane une critique de la bagnole XXL destinée à se la péter. On comprend en se bidonnant pourquoi les villes américaines sont sillonnées d'énormes engins tout-terrain bourrés d'électronique!

A noter qu'il s'agit du premier court-métrage des studios Pixar tiré de l'un de leurs long-métrages (mais pas le dernier!) C'est également leur premier court-métrage avec des dialogues. En VO, Bob s'appelle Mike ce qui explique le titre aux USA et au Québec.

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Le joueur d'échecs (Geri's game)

Publié le par Rosalie210

Jan Pinkava (1997)

Le joueur d'échecs (Geri's game)

"Le Joueur d'échecs" réalisé en 1997 soit deux ans après le premier "Toy Story" est un moment décisif dans l'histoire des studios Pixar. Ceux-ci avaient abandonné les courts-métrages pour se consacrer au format long et à des projets publicitaires. La décision de relancer un programme de formats courts est liée à la nécessité de donner un nouvel élan aux créations Pixar en mettant le pied à l'étrier à de jeunes talents et en améliorant la technique de l'animation numérique.

C'est ainsi que Jan Pinkava se voit confier la réalisation du "Joueur d'échec" avec une seule contrainte mais de taille: la présence d'un personnage humain qui est alors le point faible de l'animation 3D et dont le studio veut améliorer le rendu. Jan Pinkava va faire bien plus que cela, il va donner une identité forte au studio en choisissant d'animer un vieil homme en lutte contre le temps qui passe symbolisé par un autre lui-même plus jeune et plus dynamique à qui il va pourtant damner le pion. Jan Pinkava s'est inspiré de son propre grand-père passionné d'échecs mais le choix d'un vieillard est également lié aux fait qu'il est plus facile de l'animer qu'un jeune homme. Physiquement, Geri n'est autre que réparateur de jouets de "Toy Story 2" et sa gestuelle préfigure celle de Karl, le héros de "Là-Haut". Son combat de 4 minutes dans un paysage d'automne contre la solitude, la vieillesse et la mort est un morceau de bravoure magistral, d'ailleurs couronné de plusieurs prix. Le tout dans un univers très français, une musique de bal musette et un jardin qui n'est pas sans rappeller celui des Tuileries. Un petit air de "Ratatouille" en somme...

Enfin le court-métrage contient des clins d'oeil qui deviendront récurrents chez Pixar, notamment la boîte à cigare contenant les échecs qui porte l'inscription suivante "Courts métrages artisanaux Pixar réalisés à Pont Richmond" (localité californienne où se trouvaient les studios à l'époque).

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Drôles d'oiseaux sur une ligne à haute tension (For the Birds)

Publié le par Rosalie210

Ralph Eggleston (2000)

Drôles d'oiseaux sur une ligne à haute tension (For the Birds)

Les courts-métrages Pixar ont souvent un caractère expérimental. La recherche-développement est dans l'ADN de cette société de la Silicon Valley. C'est aussi le moyen de tester le talent de nouveaux réalisateurs. Pourtant "Drôles d'oiseaux sur une ligne à haute tension" (pour une fois le titre en VF est bien plus riche qu'en VO), considéré comme l'un de leurs meilleurs courts-métrages a un caractère avant tout récréatif. Il s'agit de s'amuser tout en renforçant la cohésion du groupe des différents talents à l'œuvre au sein de la société.

De groupe, il en est justement question dans ces "Drôles d'oiseaux" d'une efficacité et d'une drôlerie imparables. Il faut dire que la référence du réalisateur Ralph Eggleston (qui a travaillé entre autre sur "Monstres et compagnie" comme scénariste, "Les Indestructibles et "Toy Story" comme directeur artistique et sur "Le monde de Némo", "Wall-E" et "Vice Versa" comme décorateur) n'est autre que "Dumbo". A cause de son rythme rapide et aussi parce que dans les deux cas, il s'agit d'une relecture du "Vilain petit canard" (dont la revanche ici a quelque chose de "L'arroseur arrosé"). Mais aucune sentimentalité ici et une concision extrême. En 3 minutes chrono, cet épatant court ultra dynamique nous revisite la séquence hitchcockienne des "Oiseaux" se posant un à un sur leur support à la sauce comique. Car entre eux le moins que l'on puisse dire c'est que le courant ne passe pas et que plus dure sera la chute!

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Luxo Jr.

Publié le par Rosalie210

John Lasseter (1986)

Luxo Jr.

Avant de devenir la mascotte de la société Pixar, Luxo Jr. a été son tout premier bébé. On peut le considérer comme l'équivalent du "Steamboat Willie" de Disney.

A l'origine, Pixar est une entreprise créée par George Lucas en 1979 sous le nom de LucasFilms Graphics pour la réalisation des effets spéciaux de la saga Star Wars et d'autres films. C'est son rachat par Steve Jobs en 1986 qui lui donne un nouvel élan vers le film d'animation en images de synthèses. Afin de prouver le savoir-faire de la société, John Lasseter réalise avec peu de moyens ce court-métrage de deux minutes extrêmement dépouillé. Il n'y a en effet ni décor, ni paroles, ni mouvement de caméra ce qui rend d'autant plus fascinante la performance réalisée: donner vie et expressivité à deux objets identiques mais de taille différente qui n'ont même pas de visage! Car même si les auteurs avouent en avoir bavé pour animer le fil électrique et la balle, c'est l'animation des lampes qui est la plus impressionnante, notamment au niveau du jeu d'ombres et de lumières. Au point que l'un des pionniers de l'image de synthèse posa à John Lasseter la question qui démontrait que les personnages et le scénario l'emportaient sur la technologie "La lampe-parent, c'est son père ou sa mère"?

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Coco

Publié le par Rosalie210

Lee Unkrich et Adrian Molina (2017)

Coco

La force des scénarios pixariens repose tout entière dans l'angoisse métaphysique de l'anéantissement: la saga "Toy Story" et ses jouets en sursis, "Ratatouille" et sa petite madeleine (de légumes) proustienne, "Le monde de Némo" et les troubles de la mémoire immédiate de Dory, "Vice Versa" et les souvenirs qui s'effacent et maintenant "Coco" qui nous prouve qu'il y a une mort après la mort: celle de l'oubli.

Le film commence comme une joyeuse fiesta colorée qui nous plonge au cœur du folklore mexicain le jour de la fête des morts. En soi ce choix oxymorique est déjà extrêmement fort graphiquement (les images sont d'une beauté renversante), émotionnellement (en liant indissolublement l'amour familial et le chagrin de la perte), spirituellement (en liant les vivants et les morts par le pont du souvenir) et politiquement (en abattant le mur americano mexicain le temps d'une œuvre d'art).

Puis il se resserre sur le parcours de son héros dont la quête d'identité ne peut se résoudre qu'en complétant un puzzle familial amputé de la figure de l'arrière-arrière grand-père. Accusé d'avoir abandonné sa femme et sa fille pour une carrière artistique, il a été banni de l'autel familial en même temps que la musique. Sa photographie ayant été déchirée, il n'existe plus que dans la mémoire de sa fille Coco, laquelle devenue une vieillarde sénile est sur le point de mourir et de l'oublier. Parallèlement, son arrière-arrière petit fils Miguel subit le traumatisme familial qui l'entrave dans sa passion pour la musique. En basculant dans le monde des morts à la faveur de la connexion établie par la fête, il ne joue pas simplement son avenir mais son existence même puisque le temps lui est compté: s'il ne revient pas dans le monde des vivants avant l'aube, son corps se transformera en squelette.

Et c'est avec un certain trouble que l'on effectue le rapprochement avec une autre culture, celle du Japon, son autel des ancêtres avec ses photographies et ses offrandes et la porosité des mondes temporel et spirituel. Un rapprochement qui n'est pas une coïncidence. Il est impossible de ne pas penser au "Voyage de Chihiro" de Miyazaki en regardant "Coco". Quand on sait à quel point John Lasseter et ses équipes le vénèrent, il n'est pas interdit de penser que "Coco" est un hommage au maître de l'animation nippone.

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Ratatouille

Publié le par Rosalie210

Brad Bird (2007)

Ratatouille

Un Pixar cinq étoiles, le deuxième réalisé par Brad Bird après les "Indestructibles". "Ratatouille" est une fable très riche qui en dépit de ses décors de carte postale rétro parle de notre monde contemporain avec une grande acuité. Le tout avec un savoir-faire comique digne des meilleurs films burlesques et une belle inventivité visuelle.

"Ratatouille" est une critique de la mondialisation libérale et son nivellement culturel par le bas, de la compétition à outrance et des rapports de pouvoir, du snobisme, du consumérisme, de l'ignorance, de l'exclusion, des préjugés c'est à dire de tout ce qui s'oppose à la créativité. Laquelle est incarnée par Rémy, un rat d'égout (donc l'équivalent d'un Intouchable) doté d'un odorat très développé, d'un goût raffiné et d'un désir de création artistique dans le domaine culinaire. Un don encouragé par un grand chef, Auguste Gusteau qui a écrit un livre destiné à rendre la grande cuisine accessible à tous. Mais cet acte de générosité a été largement incompris et a entraîné sa déchéance. Il arrivera d'ailleurs exactement la même chose à Anton "Ego" lorsqu'il renoncera à sa plume assassine en publiant enfin une critique de contrition, à la fois humble et positive sur le talent de Rémy.

Mais il n'y a pas que la société humaine qui refuse d'être éclairée. La communauté de rats dans laquelle vit Rémy est tout aussi obscurantiste. Le frère obèse et bêta de Rémy, Emile n'a aucune éducation alimentaire et mange n'importe quoi (on voit bien à quoi cela fait allusion), il est effrayé par les ambitions de Rémy et son savoir. Quant au père, persuadé de l'irréductible hostilité des humains à l'égard des rats, il méprise ou exploite le don de son fils dans un but purement utilitariste.

Rémy est donc aussi incompris d'un côté que de l'autre ce qui fait de lui un personnage torturé entre son besoin d'accomplissement dans les hautes sphères et sa loyauté vis à vis de sa famille de parias . C'est à juste titre qu'on l'a comparé à Cyrano obligé de trouver une couverture pour dissimuler son apparence et pouvoir exprimer son art. Et ainsi s'opposer au sous-chef Skinner, véritable Iznogoud dont le complexe d'infériorité nourrit la cupidité et la soif de pouvoir. Ce dernier a vendu l'image de Gusteau aux chaînes agroalimentaires industrialisées et règne en tyran sur la cuisine (un monde très machiste comme le rappelle Colette, le seul personnage féminin du film).

Le talent de l'équipe du film est aussi d'avoir réussi à nous faire entrer dans la peau de Rémy. La caméra adopte souvent son point de vue ce qui permet de jouer sur les échelles et les espaces (celui très feutré de la salle de restauration par opposition à celui très encombré et hystérique de la cuisine sans parler des égouts, de la réserve et des toits). Cela donne des scènes mouvementées pleines de gags irrésistibles mais également émouvantes devant la fragilité et la précarité du héros.

"Ratatouille" est exactement à l'image de son titre: une recette simple en apparence (de nombreux critiques ont qualifié l'intrigue du film de "classique") mais qui en réalité repose sur un équilibre subtil.

 

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Martin se la raconte (Cars Toon)

Publié le par Rosalie210

John Lasseter (2008)

Martin se la raconte (Cars Toon)

"Martin se la raconte" est une mini-série de "Cars Toon". Elle comporte trois saisons au nombre d'épisodes variable. Il y a 11 épisodes en tout:

Saison 1 :
Martin à la rescousse.
Martin le grand.
El Martindor.

Saison 2 :
Martin Volant Non Identifié.
Tokyo Martin.
Martin poids lourd.
Heavy Metal Martin.
Martin lunaire.
Martin détective privé.

Saison 3 :
Air Martin.
Martin remonte le temps.

La série est dérivée du premier film "Cars". Elle était destinée à l'origine à être diffusée sur le web via le portail Disney sous le titre "Les grands contes de Martin". C'est pourquoi la durée varie d'un épisode à l'autre, le web étant moins contraignant que la télévision. Certains durent 2 minutes, d'autres 6 minutes. En France, elle a été diffusée par TF1 en 2009 avant de sortir en DVD en 2010 sous le titre "Martin se la raconte".

Chaque épisode de la série, fort bien troussé, obéit à des codes narratifs identiques (du moins pour les trois premières saisons). Martin raconte à Mc Queen ce qui semble être un très gros bobard dans lequel il est (au choix):
-Toréador
-Chanteur d'un groupe heavy metal
-Astronaute
-Cascadeur
-Pompier et docteur
-Catcheur
-Détective privé
-Voiture de course
-Voiture volante non identifiée
-Avion voltigeur
-Machine à voyager dans le temps (avec pour référence "Retour vers le futur") (1985)


Flash Mc Queen interrompt le délire de Martin en lui disant que c'est n'importe quoi. C'est alors que Martin introduit son ami "tu étais là toi aussi." Mc Queen est le plus souvent ridiculisé ou placé en situation d'infériorité ce qui met en valeur Martin. Les rôles sont donc inversés: Martin est le héros et Flash son faire-valoir.

Evidemment Mc Queen ne se souvient de rien. La conviction du spectateur selon laquelle Martin est le nouveau Pinocchio (sa devise au début de chaque épisode est "si je mens, je pers une dent") est renforcée mais c'est alors qu'un personnage du récit apparaît devant nos yeux, jetant le doute.

A noter que le court-métrage en bonus du DVD du premier Cars "Martin et la lumière fantôme" avait été intégrée à cette série TV alors qu'il n'en fait pas partie. Les principes narratifs y sont en effet très différents. Il en va de même de la quatrième saison de "Cars Toon", "Les contes de Radiator Springs".

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