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Indiana Jones et la dernière croisade (Indiana Jones and the last crusade)

Publié le par Rosalie210

Steven Spielberg (1989)

Indiana Jones et la dernière croisade (Indiana Jones and the last crusade)

Deux Jones pour le prix d'un dans cette dernière croisade au rythme échevelé, aux rebondissements incessants et aux ressorts comiques imparables. Ce troisième volet d'Indiana Jones est aussi pour moi le meilleur car le  plus personnel de Steven SPIELBERG. On retrouve ainsi les ennemis absolus, les nazis à la recherche d'un nouvel objet sacré, le saint graal dont ils espèrent s'emparer pour obtenir la toute-puissance. S'y superpose une histoire familiale qui était maladroitement esquissée dans "Indiana Jones et le temple maudit" (1984) mais qui trouve dans cet opus une expression magistrale. D'abord en la personne de River PHOENIX dans le rôle d'Indiana adolescent lors une scène d'ouverture d'anthologie qui n'est autre que la Genèse du personnage (son chapeau, son fouet, sa cicatrice, sa phobie des serpents et... sa relation difficile avec son père). Ensuite avec Sean CONNERY qui forme un duo irrésistible avec Harrison FORD en père indigne qui concurrence son fils aussi bien sur le plan scientifique que dans le domaine des conquêtes féminines. De toutes manières, cette confusion des rôles est entretenue par le fait qu'ils ont le même prénom. D'où le surnom "Indiana" auquel le père préfère "junior" pour se placer en position de supériorité, alors qu'il agit comme un vieux gamin. La première scène où ils jouent ensemble donne le ton, Henry Jones se souciant davantage du vase qu'il a cassé en frappant par erreur Indiana que de l'état de santé de celui-ci. Le saint graal devient alors la quête du lien père-fils qui n'a jamais pu s'établir jusque là. Et bien que l'on reste toujours dans une atmosphère légère et bondissante, c'est le film qui des trois ressemble le moins à une BD. On est plus proche du style James Bond (Sean Connery oblige!) avec un fort caractère parodique qui sera repris plus tard par Michel Hazanavicius pour ses OSS 117. 

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