Film du début du parlant, "The Skin game" est tout à fait anecdotique dans la carrière de Alfred HITCHCOCK et ne présente d'intérêt que pour ceux qui veulent avoir un panorama exhaustif de la filmographie du maître. Lui-même disait à propos du film qu'il n'y avait rien à en dire et il est vrai que s'il n'avait pas été de lui, il y a longtemps qu'il aurait été jeté aux oubliettes. Il s'agit (encore) de l'adaptation d'une pièce de théâtre qu'on lui a imposé d'où le caractère très statique de la mise en scène en dépit de quelques éclairs d'inspiration ici et là. L'histoire met aux prises deux familles (l'une d'aristocrates et l'autre de bourgeois parvenus) aussi antipathiques l'une que l'autre (et interprétées par des acteurs au jeu plutôt limité) autour d'une histoire de querelle de propriété. Mais si le début est particulièrement poussif (il me fallait lutter pour ne pas décrocher), au fur et à mesure que l'on avance dans l'histoire, des thèmes chers à Alfred HITCHCOCK finissent par émerger tels que le chantage, la culpabilité ou une héroïne sacrifiée sur l'autel de son passé. L'actrice dont le personnage, comme celui de Madeleine dans "Vertigo" (1958) se jette à l'eau subit le même traitement sur le tournage que Kim NOVAK c'est à dire qu'elle dû se tremper et se changer plusieurs fois. Autre parallèle intéressant, la scène des enchères (l'une de celles que Alfred HITCHCOCK a tenté de dynamiser) préfigure celle de "La Mort aux trousses" (1959).
Avant que Arte ne propose "Porc royal", j'ignorais totalement l'existence de ce film. Même si le réalisateur n'est pas le même, il existe une évidente parenté avec "Drole de missionnaire" (1982) réalisé deux ans auparavant. Le film réunit en effet les mêmes acteurs à savoir Michael PALIN (qui a troqué son costume de prêtre défroqué pour celui de pédicure et se trimballe avec un pied géant, clin d'oeil notable aux "Monty Python"), Maggie SMITH et Denholm ELLIOTT dans le rôle d'un notable particulièrement odieux. La guerre des classes sur fond de rationnement d'après-guerre* est savoureuse avec d'un côté un cochon engraissé illégalement qui attire toutes les convoitises mais s'avère bien encombrant (et odorant) et de l'autre celui que l'on nomme "la gestapo", en réalité un inspecteur impitoyable avec tout ce qui relève du marché noir. "Porc royal" est une satire bien troussée sur une Angleterre prompte à critiquer ses voisins (alias la France) plutôt qu'elle-même alors que les inégalités sociales s'y avère exacerbées. De l'acharnement du docteur contre le pauvre pédicure qui pue son mépris de classe à plein nez (bien plus que le pauvre cochon atteint de diarrhée que l'on trimballe un peu partout) au snobisme de sa femme, Mme Chilvers qui considère son mari comme une femmelette et s'offusque d'être placée près des toilettes lors d'un banquet (alors qu'elle cache un cochon chez elle) en passant par des seconds rôles truculents joués par un casting de choix (on reconnaît notamment Pete POSTLETHWAITE et Jim CARTER), le film ne fait aucune impasse sur les moyens peu recommandables avec lesquels chacun tente de remplir sa marmite comme de paraître socialement en dissimulant plus ou moins bien les odeurs de porcherie qui collent à leurs basques.
* Un aspect méconnu de l'histoire car peu évoqué à savoir qu'il a fallu plusieurs années aux pays dévastés par la guerre pour retrouver une situation économique leur permettant de nourrir correctement leur population. Ainsi en France, les tickets de rationnement n'ont été supprimés qu'en 1949 et il fallu attendre 1954 au Royaume-Uni pour que les restrictions sur la viande soient levées.
Parmi les quelques films de Alfred HITCHCOCK que je n'avais pas encore vu, "The Manxman" ("L'homme de l'île de Man") est une curiosité. Un film tout à fait dispensable dans l'oeuvre du maître du suspense. Il ne s'agit pas d'un thriller mais d'un mélodrame aux très grosses ficelles avec un triangle amoureux se composant de deux hommes issus de deux classes sociales opposées mais potes comme par deux alors qu'ils sont de surcroît amoureux de la même femme. Celle-ci penche pour le plus fortuné des deux (tiens donc) c'est à dire l'avocat mais par sens de la parole donnée (et aussi par convention sociale) elle épouse le marin-pêcheur. Celui-ci est un imbécile heureux qui sourit de toutes ses dents devant sa femme et son soi-disant meilleur ami qui passent le plus clair de leur temps à tirer une gueule de 6 pieds de long. Si "The Manxman" n'est pas complètement dénué d'intérêt, c'est parce qu'il s'agit d'un film de Alfred HITCHCOCK. Celui-ci y expérimente quelques belles idées comme celle de faire une ellipse sur le rapprochement entre deux personnages en utilisant les pages d'un journal aux qualificatifs de plus en plus intimes envers le prétendant. La photographie des paysages est très belle et Anny ONDRA peut être qualifiée de première blonde hitchcockienne. On sent également que c'est le dernier film muet de Alfred HITCHCOCK. Il filme ses personnages articulant distinctement leurs dialogues au point parfois de se passer de carton.
"Deep end" est le troisième côté d'un triangle dont les deux autres seraient "Blow-up" (1966) et "Repulsion" (1965). Leurs points communs? Se situer au coeur du swinging London alors qu'ils ont été réalisés par des cinéastes étrangers (dont deux polonais en exil) et pas toujours en Angleterre (la piscine de "Deep End" se trouve à Munich). Qu'à cela ne tienne! Il y a une atmosphère dans "Deep End" qui capte le spectateur. Cela tient beaucoup à l'unité de lieu, cette piscine décrépite et glauque mais aux couleurs pop éclatantes que l'on retrouve également dans l'East end où se déroule les lieux annexes de l'histoire qui semblent n'être qu'une extension des obsessions du héros. Celui-ci est un adolescent de 15 ans qui en franchissant le seuil de l'établissement pour son premier travail tombe dans une fosse aux serpents dont il ne parvient pas à s'extraire. Le film de Jerzy SKOLIMOWSKI peuplé de fantasmes inassouvis (plutôt crades) est par ailleurs hanté par le proxénétisme et la prostitution. Mike (John MOULDER-BROWN) devient le toy boy de vieilles rombières en mal de sensations fortes alors qu'il développe une obsession pour sa collègue plus âgée, Susan (Jane ASHER) qui s'amuse à souffler le chaud et le froid avec lui. Il faut dire que Susan est insaisissable, jouant de ses charmes auprès de plusieurs hommes et arrondissant ses fins de mois dans un club de strip-tease. Mais celui auquel elle est fiancée est surtout riche et Mike apprend donc que pour l'attirer dans ses filets, "diamonds are a girl's best friend". La marchandisation du sexe et des corps va de pair avec la transformation de Susan en femme-objet par Mike. Celui n'est en effet pas du tout un héros positif, développant pour la jeune femme une fétichisation malsaine qui le fait se frotter contre son image et poursuivre son ombre lors d'une séquence particulièrement marquante dans laquelle il erre dans le quartier de Soho entre le club chic et donc inaccessible où elle s'amuse avec son amant et le food-truck où il s'empiffre de hot-dogs (une symbolique pas très fine). Le tout sur une bande son très recherchée allant de Cat Stevens au groupe Can. Logiquement, le désir mortifère culmine dans la scène finale.
Belle proposition de cinéma pour cette cinquième réalisation de Andrea ARNOLD qui cherche l'équilibre entre récit d'émancipation adolescente, âpre réalisme social des laissés-pour-compte et désir éperdu de s'échapper dans l'art et la nature. Jamais le bestiaire de son film n'aura été si bien rempli: chien, chevaux, papillons, crapaud, insectes divers tatoués sur le corps du père (qui s'appelle lui-même Bug) mais surtout oiseaux, passion de l'héroïne, Bailey (Nykiya Adams, l'une de ces non-professionnelles à la forte présence dont Andrea ARNOLD a le secret) dont le quotidien oscille entre rage et désespoir. On peine à croire qu'elle n'a que douze ans, on lui en donne facilement quinze voire seize. Il faut dire qu'elle est confrontée à des problèmes qui ne sont pas de son âge et contre lesquels elle ne peut opposer que son imaginaire et son téléphone portable qui lui sert à filmer le monde. Ses parents que l'on découvre tour à tour sont deux paumés qui l'ont eu alors qu'ils étaient adolescents et qui ne semblent pas avoir beaucoup gagné en maturité depuis. Le père (Barry KEOGHAN) qui ressemble à un gamin vit d'expédients (plutôt comiques avec son crapaud cracheur de bave hallucinogène!) dans un squat et bien que de nature aimante, il est trop autocentré pour véritablement s'occuper de sa fille et du demi-frère de celle-ci qui s'apprête à reproduire le même modèle. La mère enchaîne les relations toxiques et vit avec les trois petits demi-frères et soeurs de Bailey dans une colocation jonchée de détritus avec un petit ami extrêmement violent. "Bird" est néanmoins une histoire de métamorphose et de résilience. Malgré tout ce que sa vie a de plombant, Bailey qui ressemble au début du film a un petit hérisson plein de piquants devient progressivement une belle jeune fille qui s'ouvre à la vie en puisant des motifs d'espérer dans son environnement. Les tags se transforment en autant de messages d'encouragement et la nature amie lui envoie un drôle d'allié, sorte de vagabond à la nature hybride qui semble tout droit échappé de "Le Regne animal" (2022) et qui est joué par l'acteur fétiche de Christian PETZOLD, Franz ROGOWSKI. Même si son intégration dans l'histoire souffre de quelques maladresses d'écriture, ce personnage d'homme-enfant (à l'image de son père) est une bouffée d'air frais qui apporte à l'héroïne l'aide dont elle a besoin pour grandir.
La bande-annonce, censée donner envie d'aller voir un film m'avait plutôt fait fuir. Ca avait l'air trop mélo, trop chromo et noyé dans une bande-son abrutissante. Si le film n'évite effectivement pas ces écueils (oui, c'est racoleur et assumé comme tel), il est plus subtil qu'il en a l'air. Il faut dire qu'il s'agit de l'adaptation (la deuxième) d'un roman japonais, "Strangers" de Taichi Yamada. Cette influence, on la ressent au travers des fantômes qui obsèdent Adam (Andrew SCOTT que j'avais beaucoup aimé dans "Pride") (2014). Ils l'obsèdent tellement que sa vie présente est un désert. Pourtant, une autre solitude vient à lui. Cela m'a fait penser un bref instant à "Une journee particuliere" (1977), ces deux solitaires exclus de la vie qui se croisent dans un immeuble vide. Mais Adam ferme sa porte à Harry (Paul MESCAL). Il préfère imaginer tout ce qu'il aurait aimé dire à ses parents disparus quand il avait 12 ans ce qui donne lieu à des scènes assez troublantes de par le choix de faire jouer les parents par des acteurs plus jeunes que Andrew SCOTT (Claire FOY et Jamie BELL alias "Billy Elliot") (2000). On pense à un moment donné que Adam va se réconcilier avec la vie, on pense que celle-ci est représentée par Harry qui finit par s'inviter chez lui, dans sa vie et dans ses rêves, bref par pénétrer son intimité. Mais ce Harry là n'est peut-être qu'une illusion lui aussi. Evidemment on a du mal à démêler le vrai du faux tant la réalité et le rêve se confondent à l'image. Néanmoins, ce travail de deuil qu'Adam ne semble pas parvenir à faire jette un doute sur sa capacité à sortir de son isolement. Dommage d'avoir exprimé des émotions simples et universelles avec des images parfois clichetoneuses qui à l'image d'Adam mettent le spectateur à distance, le tout sur un rythme qui se traîne.
Tout ce que je connais de la Hammer, c'est un extrait de l'un de ses "Dracula" avec Christopher LEE. Quant à Peter CUSHING il est pour moi associé à l'épisode 4 de Star Wars (et à "Rogue One: A Star Wars Story" (2016) où il est ressuscité par la grâce des effets spéciaux), question de génération. Je ne suis pas non plus une spécialiste de l'univers de Sherlock Holmes, que ce soient les romans ou leurs adaptations. Je ne connais que le film de Billy WILDER dans lequel Christopher LEE jouait Mycroft, le frère de Sherlock et la série transposant le mythe dans un univers contemporain. Ce qui m'a frappé donc dans cette adaptation, c'est d'abord son style gothique flamboyant. Les couleurs, la lumière, l'atmosphère, les costumes m'ont fait immédiatement penser à "Les Contrebandiers de Moonfleet" (1955) qui lui est contemporain. Un style repris de nos jours par Tim BURTON: lande désolée nageant dans le brouillard, manoir lugubre, pleine lune, hurlements lointains, éclairs et tonnerre, ruines etc. C'est pourquoi la version du célèbre roman de Conan Doyle par Terence FISHER fait moins penser à un polar qu'à une aventure fantastique, cousine britannique des films américains de Roger CORMAN. D'ailleurs, les deux réalisateurs ont également dirigé des acteurs indissociables du genre: Vincent PRICE pour Roger CORMAN, Christopher LEE associé à Peter CUSHING pour Terence FISHER. Encore que dans "Le chien des Baskerville" le premier ne joue pas le rôle d'un monstre mais du dernier descendant légitime d'une famille en proie à une malédiction. C'est elle que combat Sherlock, joué par un Peter CUSHING qui impressionne avec son visage émacié et son regard presque dément. Le tout s'accorde avec une mise en scène représentant la violence de manière stylisée mais hautement suggestive: la scène de la tarentule, jouant sur l'effet de suspense est encore aujourd'hui assez éprouvante à regarder (sauf si on aime ces araignées), de même la scène d'ouverture impressionne par la brutalité des rapports de classe et de genre.
Les spectateurs étrangers ayant en tête l'univers de "Harry Potter" à l'évocation d'un collège anglais avec ses vénérables portraits, ses boiseries, ses uniformes et ses préfets risquent de déchanter. Car c'est plutôt à un camp de concentration dissimulé sous une architecture gothique que ressemble "If....", véritable brûlot contestataire typique de l'esprit de mai 1968. Le réalisateur, Lindsay ANDERSON s'est inspiré d'un film beaucoup plus ancien, celui de Jean VIGO, "Zero de conduite" (1933) traversé par le même souffle libertaire et onirique à l'intérieur d'un système moins éducatif que répressif et carcéral. Les élèves subissent à longueur de journée un lavage de cerveau destinés à en faire de futurs bons petits soldats au service de la sainte trinité du système: l'école, l'église et l'armée. Les représentants de ces trois institutions se contentent cependant d'asséner leurs discours de propagande, laissant leurs hommes de main, les "whips" le soin de faire régner la discipline. Ceux-ci, recrutés parmi les élèves de dernière année ne sont rien d'autre que des kapos fliquant les autres élèves avec sadisme et abusant de leur pouvoir pour satisfaire leurs désirs les plus troubles, même si ceux-ci ne sont que suggérés (on est pas chez Pier Paolo PASOLINI). Un élève leur résiste particulièrement, Michael Travis alias Malcolm McDOWELL qui faisait avec ce film une entrée remarquée au cinéma. Tellement remarquée que Stanley KUBRICK allait lui donner peu après le rôle principal de "Orange mecanique" (1971). Dans "If...." il incarne déjà par sa seule présence magnétique, sa nonchalance et son rictus goguenard une jeunesse de plus en plus remontée à bloc au fur et à mesure que les brimades s'accumulent. Plus le film avance et moins on arrive à distinguer le réel du rêve, tant le film est traversé de fulgurances, certaines en noir et blanc ce qui est plus ou moins accidentel mais accentue le sentiment d'étrangeté d'un film que l'on croit longtemps intemporel jusqu'au final explosif qui semble inéluctable.
La promesse du titre est trompeuse: le film ne fait pas de miracle. Le scénario et la mise en scène sont convenus à l'extrême. Chaque scène surligne lourdement les enjeux et la progression dramatique est parfaitement prévisible. Prévisible et maladroite. Le thème du pèlerinage à Lourdes est survolé et finit par n'être qu'un décor unissant trois femmes liées par un secret guère palpitant. J'ai remarqué aussi qu'il y avait des passages confus et mous du genou comme ce qui tourne autour des maris (alors que cela aurait pu être au choix soit très drôle ou bien à l'inverse, dramatique voire tragique. Mais le réalisateur ne choisit pas entre ces deux voies et se contente d'un entre-deux peu satisfaisant). Bref, c'est une oeuvre médiocre qui ne vaut d'être vue que pour deux raisons: sa reconstitution d'époque, plutôt soignée et bien entendu son formidable trio d'actrices Maggie SMITH (dont c'est la dernière apparition au cinéma, à 88 ans), Kathy BATES et la trop rare Laura LINNEY. Dommage que cette dernière joue encore un rôle sacrificiel comme dans "Love Actually" (2003) alors que Kathy BATES se retrouve dans le rôle d'un personnage odieux la plupart du temps. Seule Maggie SMITH échappe en partie au cliché, non pas que son personnage ait été mieux écrit mais parce que l'on perçoit sa grande fragilité et que celle-ci nous émeut.
Le concept du premier film de Alan PARKER est génial: faire jouer les juniors dans la cour des grands. Enfin presque, car pour revêtir les habits des films de gangsters de l'entre-deux-guerres tels que "Le Petit Cesar" (1930) ou "Scarface" (1931), il a fallu faire quelques adaptations. Les bootleggers et speakeasy trafiquent et servent des sirops "on the rocks", les automobiles sont des voiturettes à pédale impeccablement customisées, les armes sont celles du cinéma burlesque: tartes à la crème pour le gang de Fat Sam et lanceurs de petits suisse maquillés en mitraillettes pour celui de Dan le Dandy. L'acquisition de ces armes plus élaborées est d'ailleurs l'objectif du gang de Fat Sam. Les garçons jouent les truands, les flics ou les artistes de speakeasy et les filles sont danseuses ou chanteuses. Tout ce petit monde est plus vrai que nature dans un univers classieux reconstitué à la perfection, au point que si ce n'étaient les visages juvéniles et les tailles miniature, l'illusion serait parfaite. Le résultat est délicieusement parodique, le sexe et la violence étant ramenés à un jeu d'enfants dans lequel il s'agit d'être le plus fort ou la plus belle. L'aspect burlesque du film nous ramène à l'époque du muet (on voit d'ailleurs le tournage d'un film selon les techniques de cette époque tout à fait comme dans "Babylon") (2021) mais aussi à Billy WILDER et à "Certains l'aiment chaud" (1959) ou encore à Blake EDWARDS (plus particulièrement à la séquence tarte à la crème de "La Grande course autour du monde") (1965). Quant à l'aspect comédie musicale, elle évoque le futur "Cotton Club" (1984). La BO de Paul WILLIAMS ("Phantom of the Paradise") (1974) est somptueuse et addictive. Enfin si la plupart des enfants-acteurs sont ensuite retournés à l'anonymat, Jodie FOSTER âgée de 13 ans brille dans l'un des rôles principaux, l'année même où elle deviendra une star avec "Taxi Driver". (1976)
Analyse de classiques et de films récents par une passionnée du 7eme art. Mes goûts sont éclectiques, allant de la nouvelle vague française au cinéma japonais (animation incluse) en passant par l'expressionnisme allemand et ses héritiers et le cinéma américain des studios d'Hollywood aux indépendants.