"Action vérité" est le premier court-métrage de Francois OZON réalisé après sa sortie de la Fémis au milieu des années 1990. Il est d'une extrême simplicité: quatre adolescents, deux filles et deux garçons, jouent au jeu "action vérité", la caméra filmant alternativement leurs visages en plans rapprochés. Sans surprise, les questions et les défis tournent exclusivement autour de la sexualité avec un goût marqué pour la transgression. Il s'agit déjà de "choquer le bourgeois", milieu d'où est issu Francois OZON. Très efficace sur une durée de quatre minutes et se terminant par une image-choc, particulièrement dans le contexte de 1994, le film annonce les obsessions de Francois OZON tout en constituant un témoignage quasi-documentaire sur la jeunesse de cette époque. Une jeunesse à la fois proche et lointaine de celle d'aujourd'hui. Le film a en effet conservé la spontanéité du jeu des comédiens amateurs qui devaient être à l'époque collégiens ou lycéens et en même temps leur jeu témoigne d'une culture en partie révolue, celle d'avant l'ère du numérique où il fallait tâtonner artisanalement et collectivement pour découvrir ce qui maintenant peut se dévoiler, seul devant son écran en quelques clics.
"Mon Crime" est une pièce de théâtre boulevardière des années 30 exhumée et remise au goût du jour "Metoo" par François OZON, un spécialiste du genre ("8 Femmes" (2002), "Potiche") (2010). Le résultat est un exercice de style divertissant dans lequel un aéropage de grands acteurs français se déchaîne: chacun en fait des tonnes en savourant avec gourmandise les bons mots des dialogues. Les héroïnes jouées par deux actrices pleine d'espoir (Rebecca MARDER et Nadia TERESZKIEWICZ) ne sont pas en reste dans l'art du cabotinage. L'argument de départ fait référence à l'affaire Harvey WEINSTEIN, sa victime revendiquant son meurtre pour se faire de la pub et accéder à une carrière d'actrice. Mais elle doit composer avec la véritable meurtrière, une ancienne gloire du muet (Isabelle HUPPERT) qui espère retrouver le haut de l'affiche. Autour d'elles, un défilé de figures masculines plus truculentes les unes que les autres, de l'avocat général joué par Michel FAU au juge d'instruction (Fabrice LUCHINI) ou à l'architecte dandy joué par Dany BOON qui prend un accent marseillais à même de casser son image de "ch'ti". Quant à François OZON, il s'amuse beaucoup avec les références cinématographiques, reconstituant les diverses versions du meurtre à la manière de "Rashômon" (1950), en couleur ou en noir et blanc, en version parlante ou en version muette, triturant une fois de plus l'un des films les plus célèbres de son icône, Rainer Werner FASSBINDER (après "Peter von Kant" (2022), "Les larmes amères de Marie-Antoinette"!), reconstituant un plan de l'usine de "À nous la liberté" (1931) pour le directeur joué par André DUSSOLLIER, citant à qui mieux mieux Danielle DARRIEUX que l'on entend chanter et que l'on voit jouer dans "Mauvaise graine" (1934), le premier film de Billy WILDER tourné en France à l'époque où est censé se dérouler le film. Il va même jusqu'à placer dans la bouche de ses héroïnes un extrait de "Le Mariage de Figaro".
Cette comédie policière menée à un rythme effréné fait donc passer un agréable moment. On s'amuse bien mais une fois le film terminé, il n'en reste pas grand-chose. En effet, comme tout est traité sur le mode de la farce, rien de substantiel ne peut subsister de tout ce théâtre un peu vain.
"Eté 85" a le mérite de la sobriété. Là où d'autres films surlignent leur ancrage dans les années 80 avec une surenchère d'effets kitsch, François OZON évite le mauvais goût à l'aide de simples touches discrètes posées ici et là: un tube de The Cure, un autre de Rod Stewart, un clin d'oeil à "La Boum", un grain de pellicule 16mm, des allusions à un contexte socio-culturel quelque peu différent du notre (durée des études, types d'emplois, milieux sociaux et attitude face à la sexualité et plus particulièrement l'homosexualité). Rien de tape à l'oeil si bien qu'il est facile pour les jeunes d'aujourd'hui d'entrer dans la peau de ceux de la génération précédente. C'est habile d'autant que François OZON adapte une oeuvre qui l'avait marqué dans son adolescence, "Dance on my Grave" d'Aidan Chambers publié en 1982 qui traite de l'un des thèmes favoris du cinéaste: la proximité de l'amour et de la mort. Le teen-movie lumineux se compose en réalité d'une série de fragments rétrospectifs racontés par un adolescent plongé en plein drame. Ce contraste entre un présent très sombre et un passé récent marqué par une parenthèse enchantée et solaire rythme l'ensemble du film qui a des points communs avec "Dans la maison" (2011) puisque Alexis parvient à exorciser ses tourments en les racontant par écrit à son professeur, M. Lefèvre (Melvil POUPAUD qui avait dans sa propre jeunesse joué dans "Un Conte d'Eté" d'un certain Eric Rohmer). Félix LEFEBVRE et Benjamin VOISIN sont tous deux excellents dans les rôles d'Alexis et de David, ce dernier étant recréé du point de vue (idéalisé forcément) de celui pour qui il a représenté son premier amour, de même que les années 80 suscitent aujourd'hui une nostalgie tout à fait déplacée quand on songe au contexte de l'époque (guerre froide, sida, problèmes économiques, début de l'ultralibéralisme etc.). Cet aspect réflexif est mis en avant tout au long du film et plus particulièrement à la fin, invitant à prendre du recul sur ce qui nous est montré. Un gros bémol toutefois: le personnage de Valeria BRUNI-TEDESCHI, insupportable caricature de mère juive.
Malgré tout, "Eté 85" reste un agréable récit d'initiation et en même temps la réflexion d'un homme d'âge mûr sur sa propre jeunesse (et sa propre filmographie).
On a déjà beaucoup écrit sur "Grâce à Dieu", qui est effectivement remarquable et qui restera sans doute l'un des sommets de la filmographie de François OZON. Ce que j'ai particulièrement aimé dans ce film, c'est la manière dont le réalisateur transforme des faits réels en matière fictionnelle en réussissant à donner beaucoup de relief à des personnages reliés les uns aux autres par le même traumatisme, celui d'avoir été abusé dans leur enfance par un prêtre pédophile mais néanmoins très différents dans leur mode de vie, leur caractère etc. La réussite de ce film réside selon moi dans cette confrontation du "même" et de "l'autre" qui fait que d'une part une action collective peut se mettre en place mais que de l'autre chacun reste un individu irréductible aux autres. La façon dont François (Denis MÉNOCHET) dont la colère nourrit l'outrance iconoclaste envers l'Eglise s'oppose à Alexandre (Melvil POUPAUD) pas moins déterminé que lui mais plus policé, plus fuyant aussi car essayant de concilier la vérité avec sa foi quitte à se faire manipuler enrichit la connaissance que nous avons de ces deux personnages tout comme la découverte surprenante qu'en dépit de leurs milieux sociaux et de leurs couples diamétralement opposés, Emmanuel (Swann ARLAUD) et Alexandre ont des compagnes qui partagent le même traumatisme qu'eux. Les familles des trois personnages principaux illustrent également trois réponses différentes face au crime commis sur leur enfant. Celle d'Alexandre est dans le déni et retourne la charge de la culpabilité sur le mauvais fils accusé de "remuer la merde" (on comprend mieux pourquoi ce pauvre Alexandre s'échine à vivre en bon catholique pour "se faire pardonner" de vouloir protéger ses enfants de la reproduction de ce qu'il a lui-même subi). Celle de François au contraire l'a soutenu depuis le départ en écrivant des lettres de protestation qui serviront ensuite de preuves à charge. Enfin, celle, dysfonctionnelle d'Emmanuel se compose d'un père sourd et aveugle aux souffrances de son fils et d'une mère au contraire très empathique (remarquable Josiane BALASKO).
A travers ces trois portraits tous aussi remarquables les uns que les autres, le caractère intimiste du film de François OZON saute aux yeux. Et son originalité également. A l'opposé d'un film-dossier désincarné, ce qu'il nous livre ici c'est la vérité d'une autre masculinité que celle des oppresseurs. En effet les débats post Me Too ont tendance à le faire oublier mais les femmes ne sont pas les seules victimes de la phallocratie et du patriarcat dont l'institution de l'Eglise catholique est l'une des incarnations. Les enfants le sont encore davantage qu'ils soient filles ou garçons. La violence des dominants s'exerce sur des dominés, peu importe leur identité sexuelle comme l'ont montré les systèmes esclavagistes, coloniaux ou génocidaires. Si certains garçons abusés dans leur enfance (comme le père Preynat lui-même) ont ensuite rejoint une fois adulte le clan des hommes de pouvoir en commettant des agressions en toute impunité pendant des décennies pendant que d'autres, brisés à jamais se détruisaient, les personnages du film de Ozon refusent de reproduire cette dualité dominant/dominé, violeur/violé, bourreau/victime et décident de restaurer leur dignité et de reconstruire leur identité en assumant leurs blessures. C'est en cela que ces hommes fragiles et blessés sont objectivement des alliés des femmes et que le féminisme contrairement à ce que ses ennemis veulent faire croire ("diviser pour mieux régner") s'étend à toute l'humanité et pas seulement à l'un ou l'autre des deux sexes.
Film de Noël pour adultes, "8 femmes" est un festin royal pour cinéphile: un titre à la George CUKOR ("Femmes") (1939), une séquence d'ouverture à la Douglas SIRK ("Tout ce que le ciel permet") (1955), un aréopage d'actrices françaises de premier ordre dont le duo mère-fille des "Les Demoiselles de Rochefort" (1966) alias Danielle DARRIEUX et Catherine DENEUVE reformé 35 ans après, l'hommage à Jacques DEMY s'inscrivant aussi dans l'aspect comédie musicale du film. Mais aussi une chorégraphie de Fanny ARDANT qui fait référence à "Gilda" (1946) et ses interactions avec Deneuve qui renvoient cette fois à François TRUFFAUT, plus précisément à "Le Dernier métro" (1980) (d'où provient la citation "t'aimer est une joie et une souffrance") et à "La Femme d à côté" (1981), Fanny ARDANT étant la seule des huit femmes qui se joint au groupe en cours de route puisqu'elle ne loge pas officiellement sous le même toit que les autres (mais elle a une liaison clandestine dans la dépendance d'à côté). Si l'on ajoute le huis-clos théâtral, l'intrigue policière façon Cluedo et le glamour hollywoodien dans lequel sont drapées les actrices, on obtient une parfaite illustration du film "tranche de gâteau" destiné à maximiser le plaisir du spectateur. Avec une touche de perversité propre aussi bien à Alfred HITCHCOCK qu'à François OZON. Aucune de ces femmes n'est innocente, chacune dissimule un ou plusieurs secrets plus ou moins sulfureux qu'il s'agisse d'actes criminels, de nymphomanie, de liaisons secrètes avec ou sans grossesse et/ou lien incestueux, d'homosexualité féminine (l'action se déroulant dans les années cinquante, la tolérance n'était pas des plus grandes ce qui renvoie encore à "Tout ce que le ciel permet" (1955) dont le couple dérange sans parler de l'homosexualité cachée de Rock HUDSON) ou de frustrations sexuelles (le personnage de Isabelle HUPPERT fait penser à celui de Charlotte RAMPLING dans "Swimming pool" (2003) du même Ozon).
J'ai souvent (très souvent même) été déçue par les films de François OZON soit parce que je les ai trouvés inaboutis ("Dans la maison" (2011), "Jeune et Jolie") (2013), soit grotesquement artificiels ("Huit Femmes" (2002), "Potiche") (2010). Le cinéma rentre-dedans n'est pas forcément une réussite mais celui qui est trop distant avec son sujet, presque à la limite de l'exercice de style n'est pas convaincant non plus ("Frantz" (2015) qui souffre beaucoup de la comparaison avec l'original de Ernst LUBITSCH). Or j'ai trouvé que "Une nouvelle amie" se plaçait à la bonne distance, ni trop loin, ni trop près et parvenait à dérouler un récit abouti et suscitant des émotions. "Une nouvelle amie" appartient à la même famille que "Le Refuge" (2009), celle qui trace une route pionnière (et encore en grande partie utopique, du moins en France, d'ailleurs le film baigne dans une ambiance irréelle de conte de fées) dans le domaine de la construction des genres, de la relation de couple et de la recomposition familiale. Au lieu d'être fixé une fois pour toutes, le genre s'avère malléable et réversible au sein de ces deux êtres à l'identité flottante et en quête d'affirmation de soi que sont David (Romain DURIS) et Claire (Anaïs DEMOUSTIER) même s'il est assez évident que le premier penche vers le féminin alors que la seconde est davantage "gender fluid". François OZON a d'ailleurs le mérite de traiter de façon pertinente à la fois la question de l'identité de genre et celle de l'orientation sexuelle qui sont souvent confondues. Même si David aime se travestir et plaire aux hommes (c'est d'ailleurs François OZON himself qui le drague dans la scène du cinéma ^^), il est attiré successivement par deux femmes qui entretiennent une relation ambigüe "à la vie et par delà la mort" ("Laura" (1944) me paraît d'ailleurs une référence plus appropriée que "Vertigo" (1958) en ce que le film bien que traitant du deuil n'est pas mortifère). On peut penser que s'il revêt l'apparence de sa défunte épouse, c'est pour mieux séduire la meilleure amie de celle-ci et ce avec un certain succès, même si lors d'une scène-clé, celle-ci doit bien se confronter à la réalité de son altérité sexuelle. Bref le film pose des questions pertinentes, ouvre des perspectives, fait souffler lors de certaines scènes un vrai vent de liberté et de fantaisie, celle de choisir qui on est et qui on aime. "Le Grand bain" (2017) l'avait montré, en chaque homme existe une femme (même si parfois il faut la chercher très loin ^^^^) peu importe l'apparence physique et j'ai trouvé Romain DURIS troublant, habitant Virginia comme une seconde peau. Anaïs DEMOUSTIER est également parfaite, d'une grande finesse dans son interprétation. La scène où elle habille David en Virginia sur son lit d'hôpital (et qui fait écho à celle où David habillait Laura sur son lit de mort) est une belle métaphore de la transfusion (de la mort à la vie, d'une identité à une autre).
Le premier film marquant de François OZON est l'adaptation d'une pièce de théâtre de Rainer Werner FASSBINDER qu'il avait écrite dans sa jeunesse mais jamais publiée. Elle s'avère cependant très proche d'autres œuvres du cinéaste allemand telles que "Martha" (1973) et "Le Droit du plus fort" (1974). Toutes étudient en effet les rapports de domination et de soumission entre des personnages qui s'enferment dans un huis-clos oppressant. Un climat exacerbé dans "Gouttes d'eau sur pierres brûlantes" par le fait que l'intégralité du film se déroule dans un appartement dont les fenêtres ne s'ouvrent pas. Pour jouer Léopold, François OZON a la bonne idée de faire appel à Bernard GIRAUDEAU qui s'était alors spécialisé dans les rôles de psychopathes, prédateurs et autres pervers narcissiques ("Une Affaire de Goût" (1999) ou "Je suis un assassin") (2004). Son interprétation de Léopold est particulièrement intéressante car elle est riche et nuancée. Certes Léopold est un tortionnaire domestique (comme le terrifiant Helmut dans "Martha") (1973), un maquereau, un prédateur qui exploite ses victimes et s'amuse avec elles avant de les jeter après les avoir fracassées. Mais il est également atteint du syndrome de Peter Pan de par son côté immature, sa nostalgie de l'enfance (le jeu des petits chevaux, la danse, domaine où Bernard GIRAUDEAU, ancien danseur excelle), ses angoisses relatives à la vieillesse et à la mort ou encore son insatisfaction chronique. Autour de Léopold gravite un harem arc-en-ciel se composant d'un éventail varié de sexualités, de l'homosexualité représentée par son amant sous emprise Franz (Malik ZIDI) à l'hétérosexualité incarnée par Anna, l'ex petite amie de Franz (Ludivine SAGNIER cruche comme pas permis) en passant par la transsexualité avec le douloureux personnage de Vera (Anna LEVINE), l'ex brisée de Léopold. Malgré l'aspect tragique de l'histoire, le film ne manque pas d'humour et lorgne même vers la farce grotesque renforcée par le kitsch des décors et des costumes, le numéro de danse très "eurovision" sur "Tanze Samba mit mir" de Tony Holiday ainsi que la cucuterie (à tous les sens du terme) du personnage joué par Ludivine SAGNIER.
"Frantz" est un jeu. Il n'est même en réalité que cela. C'est pourquoi il ne faut pas trop le prendre au sérieux en dépit de sa reconstitution historique léchée de l'après-guerre et des thèmes graves qu'il feint d'aborder.
- Son titre joue habilement sur la phonétique du mot "France" pour illustrer le rapprochement franco-allemand.
- Il y a une énigme à résoudre (quel était le lien entre Frantz et Adrien Rivoire?) puis cette énigme se transforme en un labyrinthe d'illusions, de mensonges, de faux-semblants dans laquelle l'héroïne finit par se perdre (et nous perdre avec elle).
- Jeu enfin avec les genres, les références et les codes. Dans sa vaste garde-robe, Ozon a choisi le mélodrame à la Sirk ("Le temps d'aimer et le temps de mourir") en l'amputant de sa partie mélo. Il s'inspire librement d'un film de Lubitsch de 1932 "L'homme que j'ai tué" ("Broken Lullaby" en VO) lui même inspiré de la pièce de théâtre éponyme de Maurice Rostand écrite peu après la première guerre mondiale. Mais il détourne ce plaidoyer pacifiste et humaniste de son sens. Enfin il joue sur l'opposition entre un noir et blanc austère faisant penser au "Ruban blanc" d'Haneke et quelques passages en couleurs censés représenter des moments de retour à la vie des protagonistes. Ben non en fait, c'était encore un chausse-trappe. A moins de prendre au sérieux l'héroïne lorsqu'elle déclare que le tableau du suicidé de Manet lui donne envie de vivre. Qu'est ce qu'on s'amuse!
L'ennui est en effet que tout ce dispositif à la fois ludique et cérébral sent trop l'exercice de style au détriment de l'âme, du cœur et des tripes (ou dit autrement, d'un soupçon d'authenticité et de bon sens). La seule émotion dégagée par ce film provient de l'interprétation magnifique de Paula Beer. Mais elle est bien seule face au personnage de Pierre Niney, pas crédible en soldat traumatisé et dont le mystère cache surtout l'inconsistance. La mise en scène distanciée, la photo glaciale et l'absence de profondeur du scénario (il s'agit davantage de paraître intelligent que d'être vrai) achève de transformer le film en nature morte rébarbative ou en mélodie truffée de fausses notes.
Analyse de classiques et de films récents par une passionnée du 7eme art. Mes goûts sont éclectiques, allant de la nouvelle vague française au cinéma japonais (animation incluse) en passant par l'expressionnisme allemand et ses héritiers et le cinéma américain des studios d'Hollywood aux indépendants.