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Articles avec #fantastique tag

Harry Potter et la coupe de feu (Harry Potter and the Goblet of Fire)

Publié le par Rosalie210

Mike Newell (2005)

Harry Potter et la coupe de feu (Harry Potter and the Goblet of Fire)

Malgré la présence de Mike Newell à la réalisation (4 mariages et un enterrement) et de nombreux nouveaux acteurs dont Robert Pattinson qui débutait au cinéma ou le talentueux Ralph Fiennes -un abonné aux rôles de méchants- dans la peau de Voldemort, la magie n'opère pas. Le film enchaîne assez laborieusement les séquences sans suffisamment les relier que ce soit narrativement ou esthétiquement. D'où une impression de pesanteur, un manque de souffle. Il y a bien un fil conducteur affiché, celui des épreuves avec un mélange de fantasy et de teen movie. Mais Newell n'est décidément pas Cuaron et ne montre pas les affres de l'adolescence d'une manière aussi subtile.


Il n'en reste pas moins que même si le film n'est pas complètement maîtrisé et équilibré, il marque un nouveau tournant tout comme le livre car avec le retour de Voldemort, les choses sérieuses commencent. Et d'autre part, les difficultés de Harry et de Ron avec les filles donnent lieu à des séquences relativement amusantes.

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Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban (Harry Potter and the Prisoner of Azkaban)

Publié le par Rosalie210

Alfonso Cuaron (2004)

Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban (Harry Potter and the Prisoner of Azkaban)

Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban marque un premier tournant dans la saga vers un récit plus sombre et plus adulte. Harry et ses amis ont 13 ans, l'âge du basculement de l'enfance à l'adolescence. Le changement de réalisateur pour le 3° film s'avère donc d'autant plus pertinent que Cuaron avait déjà réalisé un film sur ce thème. Contrairement à son prédécesseur, il n'hésite pas à imprimer sa marque sur le film en opérant toutes sortes de changements: la panoplie des sorciers se modernise, le relief du château de Poudlard se valonne, le saule cogneur devient un marqueur des saisons qui passent (une jolie idée poétique qui fonctionne très bien au cinéma), les mouvements de caméra sont moins statiques et plus nerveux, le montage est plus dynamique bref tout paraît plus mature et réaliste. Quant aux nouveaux acteurs, tous issus du gratin de la british academy, ils sont tout simplement excellents avec notamment un nouveau Dumbledore (Michael Gambon) dont l'esprit hippie est beaucoup plus proche du personnage créé par JK Rowling que celui du vieux sage à barbe blanche représenté dans les deux premiers volets. David Thewlis et Gary Oldman apportent toute l'ambiguité nécessaire à leurs magnifiques personnages et Emma Thompson est géniale en voyante foldingue.

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Harry Potter et la chambre des secrets (Harry Potter and the Chamber of Secrets)

Publié le par Rosalie210

Chris Columbus (2002)

Harry Potter et la chambre des secrets (Harry Potter and the Chamber of Secrets)

Toujours réalisé par Chris Columbus, ce deuxième opus souffre des mêmes défauts que le premier à savoir une succession de (trop) longues scènes illustratives du deuxième roman dont le film est l'adaptation. L'énergie de Kenneth Branagh, irrésistible en Gilderoy Lockart donne quelques bons moments mais ne réussit pas à insuffler de la pêche au film qui se traîne en longueur. Davantage de soin a été accordé à l'atmosphère, plus sombre que dans le premier volet mais hélas cela ne suffit pas même si cela reste un divertissement honnête avec des effets spéciaux bien réalisés (Dobby, la voiture volante, la poudre de cheminette, le polynectar ou encore le basilic).

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Harry Potter à l'école des sorciers (Harry Potter and the Philosopher's Stone)

Publié le par Rosalie210

Chris Colombus (2001)

Harry Potter à l'école des sorciers (Harry Potter and the Philosopher's Stone)

Premier film de la saga réalisé par Chris Columbus qui réalisera également le deuxième. Adaptation honnête et appliquée du premier livre de JK Rowling, cette introduction à la saga pose un certain nombre de bases qui seront réutilisées par la suite. Même si Rowling avait fourni des indications précises, on peut voir que beaucoup de travail a été effectué pour donner vie aux objets magiques, aux animaux et créatures fantastiques, aux lieux et aux personnages. A cela il faut ajouter le fait d'avoir introduit le gratin de la royal Shakespeare Company dans un blockbuster hollywoodien, permettant à plusieurs de ses membres de connaître enfin une notoriété mondiale (Maggie Smith et Alan Rickman en tête.) Enfin la musique de John Williams est magique!

Mais pour le reste, le film est platement illustratif et lourdement didactique. Quant aux jeunes acteurs, ils sont inégaux. Dès le premier opus, on peut voir que Daniel Radcliffe ne brille pas par sa vivacité ni son expressivité, il passe beaucoup de temps les yeux dans le vide et les bras collés le long du corps (il ne savait sans doute pas quoi en faire...)

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Fisher King

Publié le par Rosalie210

Terry Gilliam (1991)

Fisher King

Un des meilleurs films de Terry Gilliam avec Brazil et L'armée des 12 singes. En effet l'imagination débridée du réalisateur qui dans ses films plus récents peut tourner à vide ou bien partir dans tous les sens est ici efficacement canalisée. Sans doute parce qu'il s'agit de l'adaptation d'une oeuvre déjà préexistante (comme Brazil dont le point le départ est 1984 d'Orwell et L'armée des 12 singes qui est un remake de la Jetée de Chris Marker).

Fisher King est à l'origine un scénario de Richard LaGravenese auteur également de celui de l'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux. Les productrices de la société Columbia Tristar pensèrent à Terry Gilliam pour le réaliser. Preuve que la relation de celui-ci avec les studios ne fut pas toujours conflictuelle, il accepta, séduit par cet écrivain brillant qui avait la même vision du monde que lui.

En effet le film non seulement porte la signature de Gilliam mais semble avoir été écrit pour lui tant il traite de thématiques qui lui sont chères. La folie, les marginaux, le surgissement d'un monde médiéval en plein New-York contemporain avec sa cour des miracles, son chevalier rouge et sa quête du Graal, le mélange de trivialité et de poésie...

Il y a quatre personnages importants dans le film. Jack Lukas (joué par Jeff Bridges) est un animateur radio arrogant et cynique qui ne jure que par le hit "I've got the power" depuis le sommet de sa tour d'ivoire. Plus dure sera sa chute (avec un jeu de plongées/contre-plongées particulièrement réussi), car il finit par déraper et causer indirectement un carnage. Mais même au fond du trou c'est à dire suicidaire, alcoolique, écrasé de culpabilité il n'en reste pas moins incapable d'aimer (d'où la référence explicite à Pinocchio non à cause de son nez mais de son inhumanité).

Sa route croise dans des circonstances particulièrement dramatiques un clochard illuminé, Parry (Robin WILLIAMS) persuadé d'avoir trouvé en lui le héros capable de lui ramener le graal. Jack ne peut pas se débarrasser de Parry car celui-ci est en fait un ancien professeur d'histoire médiévale devenu fou à la suite du carnage que Jack a indirectement causé. Au dégoût de soi et au rejet du monde que porte Jack en lui, Parry répond par sa foi et son idéalisme. Mais sa raison plus que vacillante menace de s'effondrer à tout moment alors que Jack s'ouvre peu à peu au monde bigarré, poétique et humaniste dans lequel vit Parry.

L'amitié très puissante qui se noue entre les deux hommes est le moteur du film. Mais il y a aussi deux femmes. La copine de Jack Anne (Mercedes Ruehl) est une belle femme plantureuse et sexy, pleine d'humour et d'énergie mais qui souffre que son amour ne soit pas payé de retour. Parry lui est amoureux de Lydia (Amanda Plummer), une employée de bureau terne, gauche et solitaire chez qui il perçoit -tout comme pour Jack- une beauté cachée. Mais très timide, il n'ose pas l'aborder. C'est pourquoi Jack peut aider Parry à rencontrer Lydia et Parry peut aider Jack à clarifier ses sentiments envers Anne.

Le film a obtenu le lion d'argent à Venise et Mercedes Ruehl a reçu l'Oscar du meilleur second rôle. Le plus drôle c'est que dans le film elle tient un vidéo-club et qu'elle donne à un client particulièrement libidineux une cassette (on est en 1991) en lui disant "Cramouille contre Cramouille, ça a eu un Oscar!"

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Vice-Versa (Inside Out)

Publié le par Rosalie210

Pete Docter (2015)

Vice-Versa (Inside Out)

Un film d'animation totalement original, réussissant à inventer un univers traduisant de façon compréhensible l'univers psychique d'une pré-adolescente confrontée à un bouleversement majeur.

Cet univers possède un QG gouverné par de petits toons colorés incarnant les 5 émotions primaires: la joie (jaune en forme d'étoile), la tristesse (bleue en forme de larme inversée), la colère (rouge en forme de brique pour taper sur tout ce qui bouge), la peur (violet en forme de nerf) et le dégoût (vert en forme de brocolis, le légume détesté par Riley).

Les souvenirs de l'héroïne se matérialisent sous la forme de boules colorées par l'émotion dominante ressentie. De sa naissance à ses 11 ans, l'émotion reine de Riley est celle de l'enfance heureuse c'est à dire la joie. Les souvenirs sont donc à dominante jaune et les plus importants occupent la mémoire centrale. Il s'agit des principales sources de joie de Riley et leurs rayons donnent vie aux îles de la personnalité, des pôles d'équilibre psychique: famille, amies, hockey (la passion de Riley), bêtises...

Mais ce bel équilibre s'effondre à la suite d'un déménagement qui se passe mal. Riley perd tous ses repères et se laisse gagner par la colère et le dégoût. Car pour faire plaisir à ses parents elle refoule sa tristesse qui tout comme la joie est expulsée du quartier général et envoyée dans des zones inconnues de son cerveau. On découvre le train de la pensée, la bibliothèque de la mémoire à long terme, le studio des rêves, l'inconscient... dans une atmosphère de plus en plus sombre. Joie découvre alors le rôle essentiel de Tristesse dans l'équilibre de la personnalité de Riley. Si elle ne peut l'exprimer, elle risque de perdre le contact avec toutes ses émotions et de sombrer dans la dépression.

D'une inventivité formelle remarquable pour donner corps à des concepts abstraits, le film se double d'une analyse subtile du passage de l'enfance à l'adolescence et de la difficulté de grandir. Il montre que la perte et le deuil sont indispensables (celle de l'ami imaginaire par exemple) pour que d'autres choses puissent renaître (de nouvelles îles de la personnalité plus ado comme celle des boys band!) Il montre aussi que toutes les émotions sont nécessaires à l'équilibre d'une personne y compris celles que l'on considère comme indésirables. La peur assure la sécurité, le dégoût est un anti-poison tout comme la tristesse qui permet d'expulser son chagrin ou la colère (un personnage hilarant) qui défend la justice. Inversement la joie sans mélange mène à une impasse.
C'est pourquoi les émotions adolescentes et adultes deviennent hybrides (les souvenirs de la mémoire centrale deviennent bi ou tricolores). La joie n'est plus l'élément central comme on peut le voir avec les plongées dans l'esprit des parents.

Ne pas rater le générique de fin qui offre un supplément délectable!

Le film est transgénérationnel mais il est trop complexe pour les plus jeunes. Mieux vaut le découvrir vers 7-8 ans (mais c'est aussi l'âge indiqué pour la plupart des Harry Potter et d'autres oeuvres estampillées "jeunesse" qui sont aussi transgénérationnelles).

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Les ailes du désir (Der Himmel über Berlin)

Publié le par Rosalie210

Wim Wenders (1987)

Les ailes du désir (Der Himmel über Berlin)

Le début annonce la couleur si j'ose m'exprimer ainsi. Une plume écrit le poème "chanson sur l'enfance" de Peter Handke pendant que la voix de Bruno Ganz récite les premiers vers "Als das kind kind war (lorsque l'enfant était enfant)..." Les Ailes du désir n'est pas qu'un film, c'est un véritable poème cinématographique. La caméra de Wenders en apesanteur épouse le point de vue des anges et survole dans le noir et blanc sublimé d'Henri Alekan Berlin et ses stigmates. Les anges traversent les murs (on est en 1987, deux ans avant la chute du mur de Berlin) et écoutent les pensées des gens avec bienveillance. Ils tentent de leur redonner espoir. Bien sûr seuls les enfants peuvent voir les anges. Les adultes peuvent tout au plus ressentir leur présence.

Mais les anges ont une autre fonction, celle de conservateur de mémoire. Depuis des temps immémoriaux, ils notent et conservent jour après jour les faits et gestes qui leur paraissent significatifs. La bibliothèque de la ville est leur repaire ainsi que celui du conteur, lui aussi mémoire de la ville, Homère.

Le film est également une magnifique fable humaniste. L'incroyable présence des deux acteurs qui jouent les anges (Damiel alias Bruno Ganz et Cassiel alias Otto Sander) y est pour beaucoup ainsi que Peter Falk dans son propre rôle. Peter Falk dont le rôle emblématique de Columbo est sans cesse rappelé dans le film. Il est de passage à Berlin pour tourner un film sur la seconde guerre mondiale dont l'ombre pèse sur la ville au moins autant que son mur. Si Homère est le conteur, Peter Falk, acteur et ancien ange est le passeur, celui qui invite ses "companeros" à rejoindre le monde des humains en leur dépeignant les petites joies de l'existence (fumer, boire un café, se frotter les mains etc.)

Le désir permet en effet à l'ange de devenir humain. Damiel tombe amoureux de Marion, une trapéziste fan du chanteur Nick Cave et s'incarne en homme. Une nouvelle expérience commence pour lui avec un monde en couleurs, des sensations inconnues mais aussi les soucis matériels (temps, argent...)

A noter que 6 ans plus tard, Wenders tournera une suite tout aussi belle aux Ailes du désir, Si loin si proche dictée par la nécessité de rendre compte de la chute du mur et de ses conséquences.

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La mort vous va si bien (Death Becomes Her)

Publié le par Rosalie210

Robert Zemeckis (1992)

La mort vous va si bien (Death Becomes Her)

Comme d'autres films de Zemeckis, La mort vous va si bien qui est au premier degré un divertissement jouissif cache bien son jeu à savoir plusieurs niveaux de lecture et une réflexion subtile sur la mort, l'addiction, l'emprise, le culte de l'apparence et l'art. La séquence d'ouverture montre un personnage -Ernest (Bruce Willis)- fasciné par Madeline (Meryl Streep), une femme dont le numéro de music-hall ringard provoque les sarcasmes et l'ennui du reste de la salle. Pour elle, il quitte tout -son métier de chirurgien esthétique, sa fiancée- et connaît une descente aux enfers jusqu'aux tréfonds de l'alcoolisme et de l'humiliation. Quant à Helen la fiancée bafouée (Goldie Hawn), après avoir elle aussi connu la déchéance morale et physique (obésité, folie...) elle choisit de devenir le clone de Madeline grâce à une potion de jouvence qui rend immortel. Elle s'engage alors avec elle dans une confrontation par delà la mort puisque Madeline avale également la potion. Quant à Ernest, il en est réduit à l'art de "ravaler" sa femme et son ex pour dissimuler leur aspect de plus en plus cadavérique. Mais en véritable personnage zemeckien, il finit par trouver en lui les ressources pour échapper à sa situation d"enterré vivant et se reconstruire.


Il s'agit également d'un film extrêmement riches en références de toutes sortes. Référence à la genèse biblique quand l'esthéticienne-sorcière Lisle (Isabella Rossellini) sort nue de son bain telle une nouvelle Eve et propose à Ernest de boire la potion (c'est à dire de croquer dans la pomme) sous la verrière reproduisant la création d'Adam de Michel-Ange. Référence dans cette même séquence à Blanche-Neige et les 7 nains de Disney car Lisle (et sa pomme empoisonnée) se retrouve affublée d'un manteau à collerette semblable à celui de la marâtre. Référence à Warhol qui a peint une fausse sérigraphie de Madeline, starlette périssable au désir obsessionnel de jeunesse et d'immortalité. Référence à Tennessee Williams et à sa pièce de théâtre Doux oiseau de jeunesse dont la version musicale est interprétée par Madeline. Référence à Vol au dessus d'un nid de coucou avec la séquence de l'hôpital psychiatrique où est enfermée Helen. Référence aux cartoons avec des effets spéciaux permettant d'écraser, trouer, tordre ou étirer les corps. Enfin références aux films antérieurs de Zemeckis. Helen en robe rouge est un avatar de Jessica Rabbits, Ernest fait penser à Droopy alors que la séquence où il escalade le toit du château de Lisle et se retrouve suspendu par les bretelles sous l'orage reprend une scène identique dans Retour vers le futur (Doc accroché à l'horloge). Pour terminer, signalons que les acteurs sont excellents. Mention spéciale à Bruce Willis dans le rôle d'Ernest, criant de vérité dans un rôle à contre-emploi.

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C'était demain (Time After Time)

Publié le par Rosalie210

Nicholas Meyer (1979)

C'était demain (Time After Time)

Plein de bonnes intentions au départ, le film de Nicholas Meyer s'avère décevant au final. Tout d'abord si la séquence d'ouverture très proche de celle de la machine à explorer le temps, le film de George Pal, est convaincante, la suite l'est beaucoup moins. H.G. Wells (joué par Malcolm McDowell) parti de Londres en 1893 se retrouve à San Francisco en 1979 alors que la machine de Wells ne voyage jamais dans l'espace mais seulement dans le temps. Le temps justement est implacable: 37 ans après le tournage du film, les séquences tournées à San Francisco apparaissent datées et sans vrai point de vue alors que cette ville était censée figurer la modernité à l'époque. Il en est de même avec Amy, la petite amie de H.G. Wells (jouée par Mary Steenburgen) qui ne cesse de clamer qu'elle est une femme moderne mais qui manque cruellement de substance. Néanmoins ce rôle a eu un impact positif pour elle. D'une part il lui a permis de rencontrer Malcolm McDowell avec qui elle s'est mariée peu de temps après, un mariage qui a duré une dizaine d'années. D'autre part il a donné à Zemeckis l'idée de l'engager pour un rôle similaire dans Retour vers le futur III.

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Retour vers le futur III (Back to the Future Part III)

Publié le par Rosalie210

Robert Zemeckis (1990)

Retour vers le futur III (Back to the Future Part III)

Mon préféré de la trilogie qu'il conclut de la plus belle des manières. D'abord par l'hommage au western. Sergio Leone et Clint EASTWOOD se taillent la part du lion mais John Ford n'est pas oublié et il y a même des allusions aux westerns B des années 30-40 interprétés par Roy Rogers (la tenue clinquante de Marty avant qu'il ne la change pour le poncho de Blondin).

Mais le film n'est pas qu'un empilement d'hommages et de clins d'œil. Il est aussi un retour aux sources et un recommencement. Hill Valley se construit. Marty règle son "complexe mauviette" une fois pour toutes et déjoue le destin de raté entrevu dans le précédent film. Quant à Doc, il trouve enfin sa place quelque part et change lui aussi son destin. Emigrant temporel, il repart à zéro, se construit une nouvelle identité, s'intègre, rencontre l'amour et fonde une famille. Ultime coup de génie, la fin avec la locomotive steampunk est l'un des plus beaux hommages à Jules Verne et à H.G Wells que je connaisse. Zemeckis et Gale ne sont-ils pas eux aussi des visionnaires en avance sur leur temps? Et franchement qui peut se targuer d'avoir construit une trilogie d'une telle qualité et d'une telle constance d'un film à l'autre?


Chacun a son film préféré selon ses goûts et sa sensibilité mais objectivement, ils sont tous trois d'une grande richesse et se complètent de façon cohérente.

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