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Articles avec #chaplin (charles) tag

Charlot et le comte (The Count)

Publié le par Rosalie210

Charles Chaplin (1916)

Charlot et le comte (The Count)

Cinquième film Mutual de Chaplin où un pauvre se fait passer pour un riche prétendant afin de séduire une jolie héritière (chez Keystone c'était Charlot garçon de café et chez Essanay, Charlot veut se marier). Comme dans les deux autres films la supercherie finit par être découverte ce qui donne lieu à une course-poursuite endiablée avec lancer de tartes à la crème. Ce n'est pas le seul aliment-gag du film. Il y a aussi un camembert puant dont Charlot essaie de se débarrasser sans succès et une pastèque qu'il mange avec les dents et non à la fourchette ce qui le trahit. Ajoutons un travelling au ras du sol sur la piste de danse, une touche de satire sociale comme toujours chez Chaplin (La prétendante s'appelle Mademoiselle Porte-monnaie!) et un duo réussi avec l'ogre Éric Campbell qui campe un tailleur qui n'apprécie guère les bêtises de son apprenti mais veut lui aussi se faire passer pour le compte...euh le comte!

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Charlot patine (The Rink)

Publié le par Rosalie210

Charles Chaplin (1916)

Charlot patine (The Rink)

Huitième petit bijou de la période Mutual, Charlot patine est à la fois burlesque et élégant "entre croche-pieds et pas de deux". Le film repose sur des quiproquos vaudevillesques amusants, contient des bagarres, beaucoup d'acrobaties et des courses-poursuites. Le père d'Edna (Purviance) s'éprend d'une grosse dame mariée à un butor (Eric Campbell) qui poursuit Edna de ses assiduités. Edna tente de le semer à la patinoire où il ne brille pas par ses qualités de patineur (euphémisme). Charlot qui est serveur dans un restaurant et adore patiner à la pause-déjeuner l'envoie facilement au tapis de multiples fois ainsi que tous ses poursuivants.

Chorégraphié comme un ballet, le film met en évidence la virtuosité de Chaplin sur des patins. Son duo avec Edna est particulièrement gracieux et contraste avec la bouffonnerie ambiante. On retrouvera des traces de ce film dans Les Temps modernes. Le patinage bien sûr mais aussi la mauvaise utilisation des portes in et out dans un restaurant.

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Charlot policeman (Easy Street)

Publié le par Rosalie210

Charles Chaplin (1917)

Charlot policeman (Easy Street)

La période Mutual de Chaplin correspond à des films plus affinés dans leur réalisation, leur écriture ou les thèmes abordés. Charlot policeman, 9° film de la série alterne ainsi avec bonheur les ballets de course-poursuite burlesques, l'émotion et la satire sociale. Tombé amoureux d'une jeune dame de bienfaisance (Edna Purviance), Charlot le vagabond s'engage comme policeman et est envoyé au casse-pipe c'est à dire dans la rue la plus mal famé des taudis de Londres, Easy Sreet (une rue en T qui deviendra récurrente dans sa filmographie et évoque plus ou moins le quartier de son enfance). Le nom de la rue est ironique car y règnent la misère, la faim, la drogue, la violence. Charlot doit affronter le caïd du coin (Eric Campbell), un colosse capable de repousser six hommes comme lui. Charlot est obligé d'utiliser l'agilité et la ruse pour en venir à bout et remettre de l'ordre dans le quartier où une nouvelle mission de bienfaisance est ouverte. Le fait que ce soit les mêmes comédiens qui jouent les policeman et les missionnaires montre qu'il s'agit de deux facettes du même ordre bourgeois et bien-pensant. Chaplin n'hésite pas en effet à égratigner les oeuvres de charité en envoyant par exemple les pop-corn aux nombreux enfants d'une famille pauvre à la volée comme s'il nourrissait les poules.

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Charlot garçon de café (Caught in a Cabaret)

Publié le par Rosalie210

Mabel Normand (1914)

Charlot garçon de café (Caught in a Cabaret)

comme un des meilleurs films des studios Keystone fondés en 1912 par Mack Sennett. Une incertitude subsiste quant au niveau d’implication de Chaplin dans la réalisation du film aux côtés de Mabel Normand. Bien qu’il semble certain qu'il ait écrit le scénario aux caractéristiques très chaplinesques seule Mabel est créditée comme réalisatrice. Alors que Sennett mentionne Chaplin comme co-réalisateur dans ses mémoires, Chaplin lui-même évacue sa collaboration sur ce film, considérant dans sa biographie Caught in the Rain comme le premier film qu’il aurait dirigé. Chaplin aurait laissé en marge toutes ses collaborations pour ne garder que ses réalisations personnelles. Une grande partie des spécialistes de Chaplin s’accordent à dire que Mabel a contrôlé les scènes dans lesquelles elle apparaît et que Chaplin a dirigé les siennes.

Quoiqu'il en soit, le film préfigure l'oeuvre de Chaplin à venir. A commencer par les différences de classes et la volonté de s'élever dans l'échelle sociale en se faisant passer pour quelqu'un d'autre. Une des sources de comique du film est en effet liée à l'usurpation d'identité de Charlot qui se fait passer pour un ambassadeur mais que ses manières (lorsqu'il est saoûl) et ses chaussures trouées trahissent. Le marginal/pauvre qui cherche s'intégrer par le mariage dans la société/le monde des riches se retrouve dans de nombreux films de Chaplin (Le Vagabond, Charlot veut se marier, Charlot et le Comte...) le rôle du serveur sera par ailleurs repris dans les Temps Modernes ainsi que certains gags. Quant au personnage de Charlot, il est encore bien mal dégrossi mais son caractère commence à s'affirmer (rêverie, courage, combativité...)

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Les avatars de Charlot (Triple Trouble)

Publié le par Rosalie210

Charles Chaplin et Léo White (1918)

Les avatars de Charlot (Triple Trouble)

Ce court-métrage sorti trois ans après que Chaplin ait quitté les studios Essanay n'est pas à proprement parler un film qu'il a réalisé. Il s'agit d'un remontage (parfois avec des images dont le sens est inversé!) par cette société de séquences tirées de deux films dont elle avait les droits: Charlot apprenti (Work) et Charlot cambrioleur (Police) mélangées à des chutes de ces mêmes films et des fragments de ce qui aurait pu être le premier long-métrage de Chaplin, Life qui ne vit finalement jamais le jour. Quelques scènes nouvelles sont tournées par Leo White autour d'un savant et d'une formule secrète convoitée puis plaquées sur l'ensemble. Le résultat se laisse regarder sans déplaisir mais est peu homogène et fait penser aux épisodes "best-of" d'anciennes séries animées japonaises qui amalgament des images issues des épisodes précédents pour "rallonger la sauce". Le seul moment qui se détache vraiment dans ce patchwork est une scène de vol dans un asile de nuit probablement issue d'une chute de Charlot cambrioleur. La scène se termine par une bagarre remarquablement bien chorégraphiée.

Chaplin laissera faire Essanay, un procès antérieur lui avait donné tort et il ne désirait pas renouveler l'expérience. Il veillera désormais à obtenir le contrôle intégral de son travail dans ses futurs contrats.

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Charlot cambrioleur (Police)

Publié le par Rosalie210

Charles Chaplin (1916)

Charlot cambrioleur (Police)

Dans ce court-métrage, le dernier de la période Essanay (sorti cependant après son premier film Mutual), Charlot se retrouve face à la question du bien et du mal. Tout juste sorti de prison, on le voit osciller d'un pôle à l'autre selon les rencontres qu'il effectue: un pasteur escroc qui s'empare de son argent ainsi que de la montre d'un poivrot qu'il convoitait, un ancien camarade de prison qui le pousse à commettre un cambriolage, des policiers benêts, un marchand de sommeil exploiteur mais aussi une jeune fille qui le protège et lui porte secours. La dernière scène, très symbolique, très "chaplinesque" le montre de dos marchant sur la route, face au soleil les bras tendus vers le ciel puis partant dans la direction opposée, poursuivi par un policier. Ce n'est cependant pas le plus drôle ni le plus enlevé de ses films.

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Charlot s'évade (The Adventurer)

Publié le par Rosalie210

Charles Chaplin (1917)

Charlot s'évade (The Adventurer)

En 1916, Chaplin passe chez les studios Mutual et réalise 12 courts-métrages dont le dernier est Charlot s'évade (ou l'Evadé), le plus populaire de tous. Un court-métrage de 1917 d'une inventivité constante, mené tambour-battant et particulièrement bien construit. Charlot y fait preuve d'une agilité et d'une rapidité étonnantes. Les courses-poursuites ressemblent à des chorégraphies comme celle où Charlot neutralise ses poursuivants à travers les va-et-vient de portes coulissantes. Il en est de même pour certains gags comme celui où une boule de glace glisse à travers son pantalon et tombe à l'étage en dessous dans le dos d'une rombière ce qui fait boule de neige! Il trouve des façons originales de se dissimuler (en abat-jour par exemple!) il grime son portrait dans les journaux avec une volumineuse barbe qui est celle de son rival en amour bref c'est un festival assez irrésistible.

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Charlot fait la noce/En bombe/A l'hôtel (A Night Out)

Publié le par Rosalie210

Charles Chaplin (1915)

Charlot fait la noce/En bombe/A l'hôtel (A Night Out)

A Night Out est du pur slapstick c'est à dire un festival de coups en tous genre ce qui entraîne inévitablement des répétitions et des longueurs. L’histoire est une variante du film "Charlot et Fatty font la bombe" qui réunissait Chaplin et Roscoe « Fatty » Arbuckle en 1914. Cette fois, Ben Turpin est le partenaire de Chaplin. Chaplin et Turpin jouent des ivrognes faisant une virée en ville qui commence par un simple café et se termine dans un hôtel où a lieu un quiproquo osé avec la fille du maître d'hôtel, Edna Purviance, dont c’est la première apparition au cinéma et qui deviendra la partenaire privilégiée de Chaplin pour les sept années suivantes. On peut d'ailleurs relever de nombreux moments grivois dans le film par exemple quand Charlot tente de s'asseoir sur la croupe d'une femme ou quand celle-ci le bouscule avec ses fesses ou encore quand une femme lui touche la cuisse par inadvertance.

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Charlot veut se marier (A Jitney Elopement)

Publié le par Rosalie210

Charles Chaplin (1915)

Charlot veut se marier (A Jitney Elopement)

Le sujet de A Jitney elopement (Charlot veut se marier en VF) a souvent été exploité par Chaplin. Il s'agit d'un pauvre qui veut s'insérer dans un monde de riches. Pour y parvenir, Charlot usurpe l'identité d'un comte pour demander la main de la fille d'un bourgeois. Le film se divise en trois parties distinctes. La première partie est consacrée à un déjeuner assez surréaliste chez le père de la fiancée où les aliments s'avèrent avoir des propriétés particulières (mention spéciale à la fumée du café brûlant qui sort par les oreilles de Charlot). La deuxième partie est du slapstick pur avec festival de chutes et de torgnoles. La dernière partie, la plus animée, est une course-poursuite en voiture assez amusante. Au final le film est inégal mais sympathique.

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Charlot apprenti (Work)

Publié le par Rosalie210

Charles Chaplin (1915)

Charlot apprenti (Work)

Tourné deux mois après Charlot Vagabond, Charlot apprenti en est le prolongement, teinté de critique sociale. Traité comme une bête de somme par son patron qui l'exploite et le frappe, Charlot suscite plus que jamais la compassion. Les cadrages penchés accentuent l'impression de pénibilité, en l'obligeant à grimper de fortes pentes alors qu'il tire un lourd chargement. Lorsqu'ils se rendent dans une maison bourgeoise pour refaire les tapisseries, l'occasion lui est donnée de se venger et de renverser les rôles. Le festival burlesque parfois un peu répétitif connaît sur la fin un emballement rythmique absolument réjouissant. La maison est dévastée de fond en comble par un Charlot devenu maître du chaos alors que les bourgeois et le patron sont rhabillés ou plutôt repeints pour l'hiver!

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