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Ces merveilleux fous volants dans leurs drôles de machines (Those Magnificent Men in their Flying Machines, or How I Flew from London to Paris in 25 Hours and 11 Minutes)

Publié le par Rosalie210

Ken Annakin (1965)

Ces merveilleux fous volants dans leurs drôles de machines (Those Magnificent Men in their Flying Machines, or How I Flew from London to Paris in 25 Hours and 11 Minutes)

Film sorti la même année que "La grande course autour du monde" à partir du même sujet tiré d'un fait réel à savoir l'organisation d'une course à la Belle Epoque permettant de mettre en compétition des prototypes plus délirants les uns que les autres. Mais "Ces merveilleux fous volants dans leurs drôles de machine" est nettement en dessous du film de Blake Edwards. Il repose sur des clichés nationalistes qui devaient faire rire à l'époque mais qui aujourd'hui paraissent affligeants. Nous avons donc notre frenchy national Pierre Dubois (Jean-Pierre Cassel et son sourire ravageur) plus occupé à séduire à tour de bras qu'à gagner la course, les fritz casque à pointe dirigés par le colonel Manfred Von Holstein (Gert Fröbe) obnubilés par la discipline et plus doués pour la théorie que pour la pratique, Orville Newton (Stuart Whitman) un yankee cow-boy jusqu'au bout des bottes, Richard Mays (Jame Fox) un gentleman english et un autre englishman, sir Percy (Terry-Tomas "Big moustache" allusion à son rôle dans "La grande vadrouille") particulièrement fourbe, un italien, le comte Emilio Ponticelli (Alberto Sordi) poussant la chansonnette et entouré de sa nombreuse famille etc. Ce n'est pas mieux en ce qui concerne les personnages féminins. D'une part on a la fille interchangeable jouée par Irina Demick dont le rôle se cantonne à se faire toucher les fesses par Dubois-Cassel et à aimer ça. Et de l'autre Patricia, la fille de l'organisateur (Sarah Miles) qui remise rapidement son pseudo féminisme pour se prêter au jeu de la séduction dans un triangle amoureux des plus classiques.

Malgré cette avalanche consternante de clichés, ce film reste divertissant à cause de son rythme enlevé (mais sans génie), de sa chanson entraînante, de ses machines plus loufoques les unes que les autres et de l'énergie que dégagent les acteurs.

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